Nom véritable | N/D |
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Aussi connu sous | Edgar Bori |
Naissance | N/D |
Carrière professionnelle | Depuis 1995 |
De l'ombre à la lumière, ou de la valse à la salade, ainsi pourraient se résumer les deux premières décennies de l'aventure Bori.
Initialement identifié comme groupe, Bori (le nom aurait été choisi parce qu'il débute par un B, comme Brel) dont Edgar (en hommage à Edgar Fruitier) est l'instigateur, s'avèrera le projet durable d'un auteur compositeur interprète, doublé d'un entrepreneur à l'origine des Productions de l'Onde.
Un premier DC "Vire et valse la vie" paru en janvier 1995 est d'abord déposé chez quelques disquaires. Il est bientôt suivi d'un prolongement scénique où les protagonistes se veulent davantage en répétition qu'en spectacle, ce qui permet la visite d'invités différents d'une fois à l'autre. Edgar Bori lui-même n'apparaît cependant qu'épisodiquement, en ombre chinoise.
À l'été 1999, le groupe élit domicile dans un lieu de villégiature, au Manoir du Lac Delage tout près de Québec. Ce spectacle Dernier été avant l'an 2000 est suivi de C'est la fête au cimetière qui devient la dernière performance de Bori en tant que groupe.
En 2000, avec Le sort de l'ombre, le personnage Bori se rapproche du public de façon plus directe, délaissant les mises en scènes élaborées pour livrer ses chansons dans un contexte épuré, où la voix et les textes se font moins oniriques et plus concrets que jamais. Ce tournant est manifeste dans l'album "Changer d'air" qui paraît à l'automne 2002. On y trouve, entre autres sujets d'urgences, des charges contre l'anglicisation galopante de la francophonie, le nivellement des comportements et toutes formes de contradictions...
Ce spectacle se transporte du Québec en Belgique et en France. À l'automne, Edgar participe avec Joël Favreau et Pierre Dubé à une recontitution de la rencontre Brel-Brassens-Ferré de janvier 1969, initiée par François-René Cristiani. L'énigmatique Bori y personnifie Léo, le poète-anarchiste et immense provocateur.
Les dernières représentations de la tournée donnent enfin lieu à "Le sort de l'ombre - Le spectacle", album où l'on retrouve un touchant monologue intitulé "C'était" au cours duquel Bori donne la réplique à Jean-Guy Moreau, en fantôme de René Lévesque!
Pour son prochain opus "Dans ce monde poutt poutt", Bori diversifie sa facture sonore à un degré inégalé. Tout en conservant un zeste de façon rive-gauche, il s'aventure dans les sonorités nord-américaines avec la participation du trio Magneto (Haworth, Légaré et Clavet) en plus de recourir à des collaborateurs choisis, tels Louis-Philippe Hébert, Micheline Lanctôt ou Charly Bouchara pour les textes et musiques.
La deuxième moitié de la décennie est l'occasion du dévoilement progressif de l'identité du mystérieux Bori: après s'ètre présenté coiffé d'un chapeau à large bord gardant son visage dans une ombre partielle, celui-ci opte temporairement pour un masque facial avant de se présenter à visage découvert. C'est chose faite au moment de la sortie de "Fous les canards" où l'on remarque la participation du groupe Bon Débarras et de Michel Rivard.
Entre temps, son entreprise Les Productions de l'Onde a appuyé la découverte de plusieurs nouveaux auteurs-compositeurs dont Catherine Major, Guy-Philippe Wells, Stéphane Côté et Gaële. Deux mille douze marque aussi la naissance de l'étiquette subsidiaire Vu de la lune dont les premiers albums sont le récent Pierre Létourneau et l'album malheureusement posthume de Jean-Guy Moreau. De son côté, l'auteur compositeur interprète Bori initiait l'ambitieux projet triptyque sur disque: "Balade", "Malade", "Salade".
À ses débuts, le groupe était constitué de:
On peut visiter le site officiel de Bori.