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Membres de la formation | Pierre Beaudoin, Daniel Blais, Alain Bouchard, Marc-André Haché, Jean-Philippe Major |
Carrière professionnelle | 1995-2001, Depuis 2009 |
Comme son nom ne l'indique pas au premier abord, The Merry Makers s'exprime par un rock essentiellement francophone notamment depuis son retour sur la scène québécoise, au printemps 2009.
Ce quatuor de la ville de Québec a d'abord parcouru les salles de spectacle, bars alternatifs et festivals populaires de tout le Québec de 1995 à 2002. S'inspirant ouvertement de la musique des années soixante et soixante-dix, notamment les Beatles, il créait son propre répertoire, livrant à ses fans quelques enregistrements maison suivis d'un premier essai discographique "In The Meantime" qui ne connut qu'une diffusion limitée. Appliquant le principe qu'on n'est jamais si bien servis que par soi-même, le groupe est vite retourné en studio, produisant un nouveau lot de chansons qui donneront lieu à leur premier album officiel "Pirate Radio" en septembre 1999.
Leur interprétation d'un succès du début des années quatre-vingt, "Ça plane pour moi" de Plastic Bertrand, devient le premier succès de ces quatre joyeux lurons qui professent un rock alliant l'énergie punk à des mélodies pop et à un propos souvent humoristique. Citons, à titre d'exemples les chansons "It's Good", d'une facture très pop ou "La grande Klasse" qui lorgne plutôt vers le ska tout en affichant un texte des plus ironiques.
Toujours débordants d'énergie, les Merry Makers se font les porte-parole du Rendez-vous panquébécois 2000 de Secondaire en Spectacle en juin 2000 et se produisent un peu partout au cours de l'été, tout en préparant un nouvel album dans leurs temps libres. Ce troisième DC, au titre éponyme, est constitué exclusivement de compositions du groupe, ralliant ses fans autour d'un son qui le caractérise plutôt que de miser sur un titre en particulier. "The Merry Makers" contient une majorité de titres chantés en français dont trois adaptations de leur répertoire antérieur dans la langue de John Lennon.
Musicalement, si on reconnaît les traces de leur affection pour les rythmes ska, reggae et l'esthétique de la seconde génération punk, le quatuor met de l'avant ses caractéristiques vocales sur "Roi d'un soir" "Si mal" ou "La même histoire". Ailleurs, on y explore du côté du montage électronique "Vert" et on évoque les sonorités surf "The Slick And The Wicked" ou la chanson romantique "Les étoiles". "The Merry Makers" est d'ailleurs nominé au Gala de l'ADISQ 2001, honneur qui précède de quelques mois la fin des activités du groupe.
Après une décennie passée à vaquer à d'autres occupations, les musiciens se réunissent à l'occasion d'un projet commun autour du personnage de Andrew J. Doyle, musicien britannique d'autant plus légendaire que toute son oeuvre serait disparue dans l'incendie de son studio, sinistre au cours duquel le musicien est lui-même décédé. La renaissance des Merry Makers est marquée d'un remaniement de personnel, alors que deux musiciens, le chanteur Jean-Phil Major et le bassiste Marc-André Haché prennent la relève de Philippe Trempe. L'album a pour titre "Sur la trace des grands"et résume la motivation inhérente au nombreux aspirants à la célébrité rock à travers des pièces comme "Chasseur d'étoiles", "Danse avec le diable" ou chanson titre qui ouvre le bal.
Le groupe est constitué de:
Le groupe a aussi compté dans ses rangs: