Marc
Déry

 Marc Déry

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Marc Déry 
Aussi connu sous --  
Naissance 1964   
Carrière professionnelle Depuis 1992   

En une douzaine d'années de carrière autonome, qui s'ajoutent à une presque décennie au coeur du groupe Zébulon, Marc Déry s'est assuré une reconnaissance indéniable, tant de la part du public que de ses collègues du métier qui n'hésitent pas à faire équipe quand l'occasion se présente. En fait, le musicien auteur-compositeur originaire de Mascouche est toujours demeuré un gars de band et cela se sent.

Marc et son frère Yves forment, au début des années quatre-vingt, un premier groupe de sous-sol qui allait éventuellement donner naissance à la formation Zébulon. Actif de 1992 à 1997, Zébulon connaît une popularité presque instantanée, enregistre deux albums et se mérite trois Félix pendant sa courte existence. À la dissolution du groupe, Marc consacre une année complète à l'écriture et à la préparation d'un premier album personnel, en compagnie d'un de ses anciens complices, le batteur Alain Quirion. Il s'assure en cours de route la collaboration de Daniel Bélanger avec qui il écrit "La cabane à Félix" et "Je m'incline" ainsi que de Florent Volant pour la chanson "Ninanu".

L'album "Marc Déry" lancé en avril 1999 est accueilli par un faisceau de louanges, tant par la critique que le public, tout comme ses premiers spectacles à l'automne 1999. L'hiver 2000 est marqué par sa première tournée en tant qu'artiste solo. "Le monde est rendu peace" bénéficie de l'appui d'un clip vidéo, tout comme "La cabane à Félix", réalisé par Francis Leclerc qui a déjà apporté sa collaboration au temps de Zébulon. La texture musicale des arrangements allie le côté folk de la chanson acoustique (guitare sèche, harmonica) aux percussions parfois techno, parfois teintées de sonorités musiques du monde qui en font un objet tout à fait moderne et significatif de la chanson québécoise au tournant de l'an 2000. Le propos des chansons peut varier, quant à lui, de l'anecdotique "Histoire de linge sale" à un sujet plus grave dans la chanson "Bon bord", chacune liée à l'observation du quotidien mais avec une douce ironie propre à ce chansonnier de la nouvelle génération.

Trois ans et quelques tournées plus tard, Marc Déry signe son second album: "À l'avenir", secondé par les fidèles Alain Quirion, Michel Dagenais et DJ Pocket, où il approfondit les pistes à la croisée de ces mêmes influences musicales où la guitare sèche côtoie à nouveau échantillonnage, claviers et percussions. S'y ajoutent les teintes jazzées de "Ça fait longtemps", reggae dans "T'es où?" et juste un peu de blues comme dans "Lumière rose". La chanson "Ostie qu'y s'lève tard", évoquant un sympathique flanc mou très typé, fait écho à "Le monde est rendu peace" du premier album et assume le côté rocker un peu nostalgique de l'auteur-compositeur. Ce nouvel album lui vaut cinq nominations au gala de l'ADISQ suivant.

Ayant fait une brève pause familiale dont témoigne un couplet la chanson qui donnera son titre au prochain album "À la figure" (...si bien que de fil en aiguille, on s'est tricoté une petite fille...), Marc se remet bientôt à l'ouvrage, avec la complicité de ses fidèles collaborateurs, afin de concocter ce troisième projet en tant qu'artiste solo. Cette fois, l'ambiance se fait plus douce, voire classique avec l'ajout d'un quatuor à cordes.

Mais le naturel revient au galop et c'est avec grande joie que les premiers fans apprennent que le groupe récidive avec "Retour sur Mars" à l'automne 2008, onze ans après leurs dernières prestations. Marc et ses vieux potes reprennent également la route, sur l'élan de la chanson "Mars ou Vénus" qui connaît une bonne diffusion médiatique.

Cette fois, l'auteur compositeur interprète ne tarde pas à revenir à sa plume et prépare ce qui sera son "Numéro 4". Bien que le chiffre corresponde à l'ordre d'apparition du Cd dans sa discographie, le numéro en question correspond avant atout au numéro porté par un de ses compagnons de hockey, grand fan de Jean Béliveau! L'album contient aussi, dans une approche pop-rock, des chansons plus familiales, quelques souvenirs d'adolescence ('"Le lézard", "D'hôtel en hôtel") et, anecdote savoureuse, une interprétation dans le texte de "Tomorrow Never Knows" de Lennon et des Beatles, l'autorisation de graver sa propre version en langue française de la pièce lui ayant été refusée par les ayants-droit. On est loin de la joyeuse anarchie de l'époque de la Beatlemania où chacun pigeait allègrement dans le répertoire des Fab Four sans se soucier des formalités...

On peut visiter le site officiel de Marc Déry.