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Membres de la formation | Philippe Dalpé, Carole Facal, Dorianne Fabreg, Dominic Girard, Jean-Sébastien Girard, Sébastien Jean, Alexis Messier, Alain Peddie, Martin Renaud, David Robidoux, Jean-François Thibault |
Carrière professionnelle | Depuis 1996 |
Cette formation de 11 musiciens, originaire de la région de Saint-Hilaire, deviendrait-t-elle le premier groupe francophone de reggae à s'imposer au Québec? En effet, si ce genre musical a suscité un certain intérêt chez les artistes québécois des années soixante-dix, notamment parmi les jeunes chansonniers (Michel McClean, Manuel Brault, Garolou, Pierre Bertrand ou plus récemment les Colocs) peu d'artistes se sont totalement identifiés à ce style musical. En incluant les incursions de Claude Dubois, Boule Noire ou Rudeluck, on peut encore compter sur les doigts d'une main ceux qui ont gravé un album complet à cette enseigne au cours des trois dernières décennies.
Les choses allaient toutefois commencer à changer au cours des années quatre-vingt-dix. Tel est notamment le cas du guitariste Alain Peddie qui avec Sean Hill, un ami de passage, formait Rootsy Kali en 1995. Après avoir animé quelques partys étudiants, les deux musiciens reprenaient chacun leur chemin mais la fièvre du reggae n'allait jamais les lâcher.
Avec d'autres musiciens qui s'étaient d'abord s'intéressé à diverses formes musicales, qui du côté de la musique classique, qui dans le jazz, le rock ou la tradition chansonnière, Alain met sur pieds une nouvelle formation l'année suivante et, en inversant la dénomination de son ancien groupe, donne bientôt naissance à Kaliroots. Le nouveau groupe, maintenant composé de neuf musiciens, ne tarde pas à devenir une attraction locale en assumant les frais de la programmation chaque vendredi soir, au Jailhouse Rock Café, pendant tout l'été 1997.
Six mois plus tard, le 14 février 1998, ils se produisent en première partie des légendaires Wailers, musiciens de Bob Marley, de passage au Medley, à Montréal. C'est aussi à ce moment que Kaliroots grave un premier DC démo sous le titre "Roots Rock Kébec". Certains titres de l'album comptent parmi les premiers succès de distribution québécoise sous le mode mp3, grâce à la technologie internet.
À l'été 1998, Kaliroots reprend ses soirées hebdomadaires, mais cette fois au Medley. L'année suivante, on les remarque à l'événement Coup de coeur francophone et leur réputation continue de s'accroître. On songe à un nouvel album qui bénéficierait d'une distribution à plus grande échelle. C'est finalement la maison des Disques Leila qui leur offre cette possibilité et les membres du groupe se rendent enregistrer à Washington au studio Lion and Fox de l'ingénieur de son Jim Fox, une référence chez les musiciens reggae.
Ils lancent l'album "Rien à perdre" en mai 2000 et font bientôt des apparitions à Woodstock en Beauce, au Festival des Musiques du monde de Lévis et aux FrancoFolies de Montréal. Une autre de leurs prestations les fait connaître un peu plus largement à l'occasion des Journées québécoises de la solidarité internationale, du 29 octobre au 5 novembre 2000.
Le groupe est constitué de:
Le groupe a aussi compté dans ses rangs: