Nom véritable | Pierre Lapointe |
---|---|
Aussi connu sous | -- |
Naissance | 1981 |
Carrière professionnelle | Depuis 2000 |
Figure emblématique de la chanson québécoise du XXIe siècle, Pierre Lapointe est passé du jeune dandy qui se présentait sur scène pieds nus mais cravaté, endossant un chic complet rayé deux-pièces, au mutant alliant les influences de la chanson française à celles du glam rock britannique tout en pouvant revenir à l'essentiel, s'accompagnant seul au piano.
Remarqué lors du concours Tout nouveau tout show, de la Société Radio-Canada, puis à Musiqu'en août, il est lauréat dans la catégorie auteur-compositeur-interprète au Festival international de la chanson de Granby en 2001.
Il se voit bientôt invité à participer aux FrancoFolies de Montréal, au Festival international d'été de Québec, au Festival Juste pour rire et au Festival acadien de Caraquet. Sur le plan international, Lapointe suscite la même curiosité à Montauban en France, puis au festival Mars en chanson, en Belgique. À l'automne 2003, il monte un spectacle commun avec Tomás Jensen, lauréat de Granby en 2000, qui est présenté aux Coup de coeur francophone de Québec et de Montréal puis dans le cadre d'une initiative Aquitaine-Québec.
En mai 2004, la maison Audiogram lance son premier album officiel dont quelques titres phares "Le Columbarium", "Pointant le nord" ou "Debout sur ma tête", ici réinterprétés et réarrangés, se trouvaient sur un disque démo éponyme tiré à plus de 2000 exemplaires deux ans auparavant. Parmi les nouvelles pièces de "Pierre Lapointe", soulignons "Octogénaire" et "Place des Abesses".
Il renouvelle bientôt son spectacle et présente La forêt des mal-aimés en tournée au Québec pendant plus d'un an. Lors d'un nouveau passage au festival Alors Chante! à Montaudan, on lui remet le Prix Coup de coeur de l'Académie Charles-Cros. Suivent de nouvelles participations aux grands événements saisonniers: Tadoussac, Québec, Montréal. En octobre 2005, le dandy de la chanson est la vedette du 27e Gala de l'ADISQ où il rafle 6 Félix malgré le peu de visibilité que lui accordaient les géants de la radio. L'artiste ne se prive pas de le leur faire remarquer lors d'une allocution où il se fait le défenseur de la scène émergente.
De retour en studio avec ses musiciens habituels (Les Mal-aimés?) et plusieurs instrumentistes réputés dont une section de cordes et l'ensemble vocal Choeurisma, regroupant une quinzaine de choristes, il enregistre finalement "La forêt des mal-aimés". Outre des chansons aux textes raffinés, telles "Qu'en est-il de la chance?", "Au nom des cieux galvanisés" ou "Au 27-100 rue des Partances", l'opus affiche quelques pièces instrumentales et un heureux pastiche des orchestrations à la façon des années 60, entre Gainsbourg et Paul Mauriat, intitulé "Deux par deux rassemblés".
Parallèlement à son parcours en constante progression, Pierre Lapointe n'est pas avare de participations à divers projets collectifs que ce soit en arts visuels, au musée ou en célébrant les créations de Gilles Vigneault "La petite Adèle", Charles Aznavour "Les plaisirs démodés" ou Joe Dassin "Dans les yeux d'Émilie".
On peut dire qu'il s'éclate en montant un nouveau type de spectacle avec Mutantes dans le cadre des 20e FrancoFolies de Montréal, en juillet 2007. Conçu spécialement pour cet événement, le spectacle est ensuite repris en salles à Québec et à Montréal, à l'automne 2008, pendant qu'il s'affaire à préparer son double projet "Sentiments humains" / "Les vertiges d'en haut" où l'on retrouve plusieurs des chansons de Mutantes. Des textes graves comme "Au bar des suicidés" ou "L'enfant de ma mère" y sont présentés sous des dehors séduisants tandis que la chanson titre se fait plus mélancolique.
Sa seconde décennie professionnelle est marquée de relectures dépouillées, piano-voix, de certains de ses titres sur les albums "Seul au piano" et "Paris tristesse", ceux-ci séparés par son nouveau projet en « double offrande » de 2013: "Punkt" / "Les Callas". En voilà un qui n'a pas fini d'étonner.
On peut visiter le site officiel de Pierre Lapointe.