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Membres de la formation | Klaudre Chudeba, Keith Kouna, Rabin Kramaslabovitch, Ken Pavel, Igor Wellow |
Carrière professionnelle | Depuis 2001 |
Le site officiel du groupe les présente comme un «quintette aux influences glam-rock-pop-métal-asile (qui) possède également un certain don pour la musique». Comment mieux dire à propos d'un groupe qui ne cesse d'étonner et de détonner dans un monde scénique aux performances de plus en plus prévisibles et formatées? Les Goules hantent les cafés, bars et autres salles ouvertes à l'expression d'une musique délinquante tout en se refusant à la déprime nihiliste qui guette tout individu attentif au bêtisier contemporain. Plutôt que de s'insurger contre la société et ses travers, ils ont choisi de combattre l'absurdité par l'absurde.
C'est à Québec, capitale hantée de maintes entités, que ces jeunes gens ont d'abord tenté d'évacuer leur trop-plein de riffs et de rigolade au cours de l'été 2001. Après quelques spectacles à L'Ostradamus, les voilà qui vont se faire voir à l'autre bout de la 20, au Café Ludik, dans les semaines qui suivent. C'est à la suite de quelques partys délirants que les cinq musiciens décident de pousser plus à fond leur inspiration: le ridicule ne tue pas, il vivifie!
La rumeur n'est pas longue à se répandre: il existe un groupe de zigotos qui se produit en ville et qui sort de l'ordinaire! D'abord dans ces deux villes, puis dans le circuit étudiant et universitaire à travers tout le Québec, on est de plus en plus nombreux à se rendre constater sur place et entendre en direct les démêlées de ces performeurs atypiques: costumes de bazar, perruques, textes à la fois audacieux et insensés. Un premier album paraît en 2002 et s'avère une des révélations de l'année sur les ondes des radios étudiantes avant tout, puis aux antennes de certaines stations communautaires. On rigole à l'évocation d'un simple crabe de poche, on s'interroge sur la possibilité réelle de fermer la ville ou on est ébranlés par les propos de "Dynamite" (prononcer à l'anglaise!)
Les Goules participent aux Francouvertes 2003 et y sont finalistes, auprès des Breastfeeders et de Syncope, ce dernier groupe étant préféré de peu à nos hurluberlus. Poursuivant leur route, ils font escales à Tadoussac, Chicoutimi, Sherbrooke, Baie-St-Paul (événement Woodspunx #6) et à plusieurs autres endroits, en plus d'être des habitués de l'Escogriffe, de l'Arlequin, des Foufounes électriques, du Bal du Lézard ou du Kashmir qu'ils visitent à plusieurs reprises. Toujours indépendants, ils proposent un nouvel album autoproduit "Memories" à l'hiver 2005, sur leur étiquette Sir Goulus. Encore une fois, les influences musicales se heurtent, de la minimaliste "La brunante" aux sonorités lourdes de "Vendeur" ou "Dynamite" en passant par le faux-prog de "Turluttes" et le style rétro-tordu de "Vieux classique".
Sont ils punk? Sont-ils trash? Peu importe! Les amateurs de sensations fortes qui regrettaient la folie éclatée des Frères Brosse ou de Carnivore peuvent donc se rassurer: le rock farfelu et sans entraves a toujours ses adeptes. L'approche des Goules ne se commente pas, c'est la joyeuse différence élevée au rang de l'art global et, à ce titre, il faut non seulement les entendre mais aussi les voir à l'oeuvre!
Le groupe est constitué de: