Parcours
| Nom véritable | Rémi Bolduc |
|---|---|
| Aussi connu sous | -- |
| Naissance | 1962 |
| Carrière professionnelle | Depuis 1991 |
Virtuose du saxophone alto, le jazzman Rémi Bolduc se produit discrètement depuis plus une vingtaine d'années dans le circuit international, en plus d'enseigner aux universités McGill et Concordia. Son récent album "Cote d'écoute" sur lequel on retrouve les thèmes qui ont marqué trois générations de télévores, de "Fanfreluche" à "La Ribouldingue", est sa quatrième contribution discographique et sa deuxième à la relecture du répertoire à la façon Bolduc. À son crédit, on retrouve entre autres une suite de réharmonisations de standards qui côtoient ses compositions originales sur "Renaissance" et un album en tandem avec le pianiste Kenny Warner auprès de qui le jeune Maskoutain avait fait ses classes au début des années 90, ayant pour titre "Tchat".
Musicien porté sur les expériences novatrices, il effectue notamment une première incursion dans le monde de la danse contemporaine à l'hiver 2002, en compagnie de la troupe Corps Secret dirigée par Isabelle van Grimde. Ce spectacle Erosio, dont la musique est l'oeuvre de Michel Frigon, met en scène trois danseuses et deux musiciens, est présenté à Montréal puis repris à Potsdam, Leipzig et Bratislava. Habitué du Festival de jazz de Montréal, il a l'occasion d'y côtoyer à plusieurs reprises les grosses pointures locales, les Vogel, Primeau, Desmarais ou Lussier aussi bien que les illustres visiteurs de passage.
Mais qui dit expérimentation ne renie pas la culture populaire pour autant. Puisant dans ses impressions d'enfance et dans celles de ses proches, il réactualise sur l'album "Cote d'écoute", paru début 2005, une douzaine de thèmes créés pour le média télé ou utilisés lors d'émissions qui ont marqué les Québécois des années 50, 60 et 70. Si certains airs sont reconnaissables dès audition des premières notes, les arrangements de Rémi Bolduc nous amènent à redécouvrir la richesse de certaines mélodies plus sophistiquées qu'il n'y paraissait dans nos vagues souvenirs.
