Catherine
Potter

 Catherine Potter

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Catherine Potter 
Aussi connue sous --  
Naissance 1957-2010   
Carrière professionnelle 1983-2010   

Les traditions musicales les plus sophistiquées, à l'égal des multiples formes d'artisanat, se transmettent de maître à élève depuis des siècles, voire davantage. Leur parcours, tout comme celui des humains est bien souvent imprévisible. C'est lors d'un voyage que Catherine Potter, qui avait déjà maîtrisé l'instrument plus classique qu'est la flûte traversière, découvre le son millénaire du bansuri, flûte de bambou traditionnelle du nord de l'Inde. Au début des années 1980, ayant fait la connaissance de Hariprasad Chaurasia, un maître de cet instrument, l'artiste montréalaise en entreprend l'apprentissage. Parallèlement, elle poursuit des études en jazz et en ethnomusicologie tout en demeurant curieuse de toutes les formes musicales rencontrées: flamenco et musique balinaise entre autres.

En 1997, Catherine se sent prête à graver un premier album qu'elle intitule tout simplement "Bansuri", une façon de faire le point et de marquer une étape cruciale dans sa démarche. Elle interprète pour l'occasion une demi-douzaine de thèmes classiques, empruntés au répertoire indien, et amorce une tournée du Québec qui la mène de fêtes estivales en prestations plus intimes.

La musicienne caresse cependant un rêve plus important: le Duniya Project, qui se veut une sorte de fusion des diverses influences qui l'ont éveillée à la dimension musicale. Elle s'entoure de musiciens d'expérience et ce projet prend la forme d'un groupe musical en 2001. On peut dès lors la voir dans plusieurs festivals de jazz, de musiques du monde ou de cinéma. Sa trajectoire inclut autant les Maisons de la culture que le Club Soda ou la Bibliothèque nationale. Ce n'est pourtant qu'au début 2006 que le tout se voit concrétisé par la parution de l'album "Duniya Project", avec la collaboration de Ramachandra Borcar alias DJ Ram à la réalisation.

La virtuose de la flûte bansuri poursuivra sa démarche d'intégration en assumant la direction artistique des Productions Shadaj jusqu'à son décès en décembre 2010, victime d'un cancer du sein.