Nom véritable | Joaquín DÍAZ |
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Aussi connu sous | -- |
Naissance | N/D |
Carrière professionnelle | Depuis 1990 |
Natif de la République Dominicaine, l'accordéoniste et chanteur Joaquin Díaz était séduit dès son arrivée au Québec par la musique de tradition locale et par les gens qui la pratiquent. Comme l'accordéon est un instrument enraciné dans ces deux cultures, le mariage (ou maillage, selon le vocabulaire contemporain) entre les sonorités du reel et du merengué allait de soi.
Déjà à l'âge de 9 ans, Joaquin se produisait comme musicien de rue, dans le village de San Pedro de Macorix. Quelques années plus tard, il se rendait dans la capitale du pays, Santo Domingo, où sa musique faisait danser la clientèle des hôtels chics. En 1979, son combo accompagne la troupe nationale des ballets folkloriques à l'occasion du spectacle des Jeux Pan-Américains et le groupe devient une attraction recherchée.
Arrivé à Montréal en 1990, le jeune homme ne tarde pas à s'imposer sur la scène musicale de notre métropole, de plus en plus multiculturelle, tout en s'intéressant aux milieux folks ancrés dans la tradition québécoise. C'est ainsi qu'on retrouve le nom de Joaquin Díaz tout autant aux festivals Nuits d'Afrique ou de Mont Tremblant qu'au Carrefour mondial de l'accordéon de Montmagny et au Festival de la chanson de Tadoussac. Il se fait également l'ambassadeur de son instrument en de nombreuses manifestations internationales: Austin, Columbus, San Antonio, Chicago ou Vancouver se succèdent tour à tour sur sa feuille de route. C'est que l'instrumentiste allie la virtuosité à un intérêt soutenu pour les plus authentiques racines des diverses cultures. À San Antonio, où il participe au International Accordion Festival pendant trois années successives, de 2001 à 2003, il séjourne pendant plusieurs mois et a l'occasion de participer avec plusieurs grands artistes de la tradition tex-mex, avec le support du Conseil des Arts du Canada. À l'été 2004, de retour au Québec, il s'envole pour une tournée de festivals européens qui le mène à Prague, Forde (Norvège), Saint-Chartier et Arles en France, Kaustinen (Finlande) puis à Montréal où il participe aux FrancoFolies et s'implique dans le Festival Internacional del Merengue avant de repartir pour El Paso pour l'événement Music Under The Stars. Pas de tout repos, la vie de merenguero? Un mouvement perpétuel, tout comme la bougeotte que suscite la musique dansante auprès de son public.
La capacité à maîtriser les répertoires séculaires se double chez Joaquin d'une force d'improvisation et d'un sens mélodique inspiré. Ce dernier trouve à s'exprimer davantage sur l'album "Mi corazon", paru au printemps 2006, où sept des douze titres sont de sa composition. À la façon de la tradition populaire d'ici comme d'ailleurs, plusieurs sont des pièces dédicacées en hommage à des proches ou à des gens rencontrés: "Homenage a Olivero Diaz", "Tributo a Santo Domingo", "Recordando a Charles", "San Antonio mi gente". Quand la mémoire et la fête font bon ménage, le corps et la tête n'ont qu'à suivre!
On peut visiter le site officiel de Joaquin Diaz.