Aussi connus sous | -- |
---|---|
Membres de la formation | Blanche Baillargeon, Martine Gaumond, Lise-Anne Ross, Christine Tassan |
Carrière professionnelle | Depuis 2003 |
Nul besoin d'avoir vécu les nuits de Saint-Germain-des-Prés pour apprécier le swing manouche. On peut tout aussi bien vivre à Montréal à l'ère d'internet, être née femme, avoir une formation en guitare classique et exceller sur les traces de Django!
En fait le style musical que pratiquent Christine et ses complices se veut une adaptation libre, visant l'esprit de sa musique plutôt que la copie servile. Il n'est qu'à porter l'oreille aux enregistrements des Imposteures pour constater que l'énergie y prévaut sur la nostalgie.
Arrivée au Québec en 1994, la guitariste s'inscrit au Festival international de la chanson de Granby en 1996 puis participe aux FrancoFolies de Montréal et y remporte le prix Coup de coeur l'année suivante.
Adorant se produire en duo ou en groupe, Christine fonde plusieurs ensembles dont Gadjo Swing, Les Imposteures et le Georges Trio, ce dernier étant dédié au répertoire de Georges Brassens.
En novembre 2003, les Imposteures deviennent le premier groupe totalement féminin à investir cette sphère musicale alliant des oeuvres d'horizons variés aux standards de la tradition swing. Une première participation au Festival de jazz de Montréal, avec le Quintette Jazz Gitan, leur démontre que le public partage cette passion. Le succès de la musique du film Les Triplettes de Belleville est sans doute pour quelque chose dans ce renouveau.
À l'hiver 2007, l'album "De bon matin" permet de découvrir leurs premières compositions comme "De bon matin", "En tombant gentiment" ou "La p'tite vite" ". Par ailleurs, Christine et ses complices n'hésitent pas à puiser chez Édith Piaf "L'homme à la moto", Astor Piazzolla "Libertango" ou Plume Latraverse "Lit vert", sans oublier leur relecture du classique "Rendez-vous" de Léveillée et Vigneault.
Une première tournée en France, au printemps 2008, alimente leur flamme pour cette forme musicale. Alternant toujours mélodies instrumentales emportées et chansons, elles proposent "Pas manouche, c'est louche" en octobre 2009. La chanson "Un lit moëlleux à Limoilou" ou les reprises de "Les blondes" (d'Anne Sylvestre) et "Les nuits de Montréal" attirent immanquablement l'oreille.
L'album est en nomination dans la catégorie Album Jazz création et les participations aux nombreux festivals se multiplient: Montréal, Lévis, Vancouver, partout où il y a place pour les variantes jazz et plus encore. Tant au Québec qu'en Europe, elles ont l'occasion de partager la scène avec les grands noms du style manouche: John Jorgenson, Angelo Debarre, Rodolphe Raffalli, David Reinhardt...
À l'automne 2012, à l'approche de leur dixième anniversaire, elles proclament "C'est l'heure de l'apéro". Encore une fois, les savoureuses compositions "Un Rom à Cuba", "Une étoile pour chaque note" se frottent aux interprétations inspirées: "Tu me cherches" en réponse à Jean-Pierre Ferland, "La vie de bohème" de Raymond Lévesque et une remarquable version instrumentale de "Quand les hommes vivront d'amour", sans oublier des saluts musicaux à Django et à Piazzola. Un délicieux cocktail musical!
Le groupe est constitué de:
Le groupe a aussi compté dans ses rangs:
On peut visiter le site officiel de Christine Tassan et les Imposteures.