Xavier
Caféïne

 Xavier Caféïne

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Xavier CAFÉÏNE
Aussi connu sous --  
Naissance N/D   
Carrière professionnelle Depuis 1997   

S'il est devenu courant - industries culturelles obligent - de considérer le monde de la création comme une activité d'affaires, avec plan de carrière à la clef, il reste heureusement des artistes pour qui l'impulsion et le hasard de l'inspiration priment sur les calculs trop prévisibles.

Xavier Caféïne est de ceux-là. En quinze ans et des poussières, il n'a gravé que six albums, deux en tant que figure centrale du groupe Caféïne, un autre comme membre de la formation Poxy et ses trois plus récents à titre individuel.

C'est en 1997 que se forme le groupe Caféine et que se conçoit l'album "Mal éduqué mon amour". Le monde du rock local fait un bon accueil à cette proposition pour le moins énergique comme il le fera pour "Pornstar" trois ans plus tard.

Deux chansons du groupe sont alors incluses au générique du film Du pic au coeur de Céline Baril, où Xavier tient un rôle: "The Color Of Love" et l'inédite "Avaler ses gommes" y côtoient des titres de Claude Dubois, de Jérôme Minière, des Jaguars, de Fred Fortin et quelques autres. La formation cesse pourtant ses activités en 2002 et Xavier se tourne temporairement vers la scène anglophone qu'il courtise avec le groupe Poxy.

On a de nouveau recours aux oeuvres du Montréalais pour les besoins du cinéma. Cette fois, ce sont "Fine" de l'album "Artificial Pleasures", enregistré en 2003 et paru en 2004, ainsi que "The End Of The World", nouvelle chanson de Poxy, qui se retrouvent sur la bande son du film Horloge biologique, l'année suivante.

Un passage remarqué aux FrancoFolies de Montréal, à l'été 2005, redonne à Xavier la piqûre de la musique en français et il se remet au travail. Son premier album en solo, où il joue de pratiquement tous les instruments, paraît en août 2006. "Gisèle" est coréalisé par Glenn Robinson, reconnu pour son travail avec Voïvod, Martin Deschamps, Grim Skunk, The Ramones, Tea Party et Keith Richards, avec une touche de Gus Van Go au mixage.

Les chansons "Cette ville", "La fin du monde" ou "Babylone" donnent dans un rock bruyant et énergique, quelque part entre punk, garage ou glam-rock. D'autres s'approchent davantage d'une chanson pop vitaminée comme "Gisèle", qui donne son nom à l'album, ou la reprise de "Cheminant à la ville", un titre des soeurs McGarrigle qui prêtent d'ailleurs leurs voix à l'interprétation de Xavier. Mais la piste la plus surprenante y est la minuscule mélodie au piano intitulée "Erik Satie".

Après avoir exploré des sonorités plus éclectiques sur "Bushido", et suite à un séjour inspiré dans la Grosse Pomme, l'artiste revient aux sonorités urbaines musclées avec "New Love" au printemps 2013. Un artiste qui refuse carrément de se faire cataloguer!

On peut visiter le site officiel de Xavier Caféïne.