Guy
Bélanger

 Guy Bélanger

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Guy Bélanger 
Aussi connu sous --  
Naissance N/D   
Carrière professionnelle Depuis 1974   

Il est des musiciens qui sont toujours fidèles au poste mais à qui les feux de la rampe ne donnent pas souvent la vedette. Révélé à un plus grand public par ses contributions sonores aux films Gaz Bar Blues et The Timekeeper, Guy Bélanger est de ces sidemen que les gens du métier ont en grande estime. Après plus de trente ans de loyaux offices (presque quarante ans de blues...) l'harmoniciste de Québec proposait son premier album en février 2008, suivi d'une seconde réalisation "Crossroads" à l'été 2010.

C'est une rencontre avec Bob Walsh, en novembre 1974 sur la scène de l'Ostradamus, qui l'a amené à choisir son orientation professionnelle. En plus de participer activement à la scène québécoise du blues, Guy a collaboré avec des artistes pop de grande renommée, tels France D'Amour, les Colocs, Éric Lapointe, Nanette Workman et certains projets du Cirque du Soleil. Sans oublier les nombreux vétérans de la scène blues internationale qu'il a eu l'occasion de côtoyer à diverses occasions, tels les Muddy Waters, Koko Taylor, Dutch Mason et plusieurs autres.

En 2003 il participait à la bande sonore du film Gaz Bar Blues, tourné par son frère Louis Bélanger, qui évoque le quartier de leur enfance. L'album "Gaz Bar Blues" tiré du film vaudra à ses artisans, Guy Bélanger et le guitariste Claude Fradette, le Jutra de la Trame sonore de l'année. Au compte de ses réussites, Guy peut ajouter également le thème de l'émission télévisée Et Dieu créa Laflaque!

Ce n'est toutefois que cinq ans après Gaz Bar Blues que l'album "Guy Bélanger" voit le jour. Essentiellement instrumental, le disque inclut tout de même quelques pièces chantées, interprétées par Bob Walsh (une reprise de "My Baby Don't Tolerate" de Lyle Lovett), Kim Richardson qui entonne "Lonely Night In Georgia", Gilles Sioui qui propose sa propre "Mother She Knows" alors que Guy se laisse lui-même tenter par le standard de Bo Didley "Before You Accuse Me" avant de terminer sur une version inspirée, instrumentale, du succès d'Elton John "The Last Song".

Tout en se produisant sur scène ou comme musicien accompagnateur en studio, l'harmoniciste collabore à nouveau, de même que le guitariste Claude Fradette, avec le cinéaste pour "The Timekeeper". L'album, paru au printemps 2009, précède de quelques mois le nouveau film de Louis Bélanger du même titre. Outre les musiques ambiantes, la bande sonore inclut une version instrumentale de "Helpless" de Neil Young et la chanson "Take This Hammer" chantée par Harry Manx.

L'année suivante, il s'offre un second effort en solo "Crossroads", mais toujours avec l'appui de nombreux collaborateurs dont Gilles Sioui, Kim Richardson et Éric Lapointe. est cette fois l'occasion d'exprimer son admiration pour plusieurs icônes du blues, tels Mississippi John Hurt, Howlin' Wolf et d'autres plus contemporains comme Lucinda Williams et Keb' Mo. En ouverture, sa composition "Where The Buffalo Sleeps" rend hommage à Norton Buffalo, qui fut l'harmoniciste du Steve Miller Band pendant une trentaine d'années.

On peut visiter l'espace web de Guy Bélanger.