Caracol

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Carole Facal 
Aussi connue sous Caracol  
Naissance N/D   
Carrière professionnelle Depuis 1998   

Née québécoise d'un père uruguayen et d'une mère suisse, la petite Carole Facal baigne dans la musique dès son enfance. Initiée au violon à l'âge de cinq ans, elle le pratiquera pendant une douzaine d'années avant de découvrir une autre passion, la planche à neige, qui lui donnera aussi le goût irrésistible du voyage alors qu'elle est encore adolescente.

Elle découvre ainsi l'Europe et l'Amérique mais se voit forcée de cesser les sports de glisse conséquemment à quelques blessures. C'est alors que la guitare et le goût retrouvé de la musique la poussent à composer ses premières oeuvres où elle mettra d'abord des mots en espagnol et en anglais avant de le faire aussi en français.

Étudiante en sonorisation après son retour à Montréal à la fin des années 1990, elle est bientôt invitée à devenir choriste pour différents musiciens. C'est au tournant des années 2000 que naît Dobacaracol formé avec Doriane Fabreg. Le duo, issu du collectif Kaliroots connaît une carrière d'une dizaine d'années. Une sonorité exotique, un répertoire s'inspirant de chants traditionnels de divers horizons et une présence scénique remarquable assurent aux jeunes femmes une popularité aussi subite que transnationale.

Rassurée sur son talent et forte de l'expérience à grande échelle que les disques "Le calme-son" (2001) et "Soley" (2004) lui procurent, l'auteure-compositrice-interprète n'a plus de doute sur sa vocation.

Après avoir donné 425 concerts dans seize pays, Carole s'éloigne du côté percussif qui avait été une des caractéristique du populaire duo pour se rapprocher davantage des sonorités folk sur son premier album solo "L'arbre aux parfums". La musicienne y retrouve non seulement la guitare acoustique mais touche aussi le ukulélé et l'autoharpe. Le disque, dont la réalisation est signée Sébastien Blais-Montpetit, obtient rapidement les faveurs de la critique et du public.

Éprise de diversité musicale, elle entraîne ses musiciens sur les sentiers du rocksteady, ancêtre direct du rythme reggae ("L'amour est un tricheur", "Le livre de la colère"), du soul sixties comme dans "Tes larmes" ou d'un jazz délicieusement suranné "Celle que les hommes pleurent (Mata Hari)". Le son Caracol prend son envol véritable. Et comme elle adore la route et la scène, les années qui suivent et sa réputation enviable lui permettent de parcourir aisément de nombreux territoires terrestres et musicaux.

Plusieurs prix et nominations récompensent son apport original à l'indie-pop contemporaine et ses engagements la mènent notamment à rencontrer des publics du Canada, des Etats-Unis et de l'Europe, parfois en première partie d'artistes tels Joseph Arthur, The Bangles et Serena Ryder.

À l'automne 2011, c'est un deuxième disque qui apparaît sur le marché sous le titre "Blanc mercredi". C'est, une fois de plus, une collection de petits fragments d'intimité, tantôt introspectifs, tantôt surréalistes, empreints de douceur et de féminité.

Toutes signées par la chanteuse instrumentiste, huit chansons sont interprétées en français et trois en anglais. Toutes sont enveloppées d'arrangements superbement élaborés donnant à chacune une ambiance unique, souvent envoûtante. La chanson titre, "Good reasons" et "Beauté terrible", qui termine l'album avec son choeur d'enfants, contiennent une fascinante beauté hypnotique.

Quelques mois plus tard, un autre album presqu'entièrement anglophone paraît (début 2012) sous le titre "Shiver". Renfermant six pièces inédites, l'opus de facture semblable au précédent donne le coup d'envoi à une tournée de plusieurs mois qui mène la jeune femme ici et là au Québec, en Europe et en Australie.

On peut visiter le site officiel de Caracol.