Nadja

  Nadja

Abonnez-vous au fil RSS!
Abonnez-vous
au fil RSS!

Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Nadja Gagnon 
Aussi connue sous Nadja  
Naissance 1973   
Carrière professionnelle Depuis 1993   

En quelques mois, le nom de Nadja est passé de la mystérieuse voix qui surgissait en ondes (à l'été 2009, la question du jour était la suivante: QUI a remis à la page le fameux refrain de Big Mama Thornton « Yyyou... ain't... nothin' but a... Hound Dog! » presque à l'identique?) à l'une des révélations du monde du spectacle québécois. Avec dans ses bagages un succès initial marqué, son album initial "Nadja" étant certifié Or (50 000 exemplaires vendus) le mois de sa sortie. À peine un an plus tard, elle propose un second CD, également disponible avec pochette 30 cm, "Everything's Going My Way" où la moitié des pièces sont des chansons inédites, dont trois textes de son cru.

Active professionnellement depuis une douzaine d'années, Nadja s'est d'abord produite surtout à l'extérieur du Québec, dans de grands hôtels de villes asiatiques, notamment Hong Kong, Taiwan et Bangkok. Celle qui avait montré des dispositions pour le chant dès la petite enfance, s'amusant à reprendre les rengaines publicitaires entendues à la radio, allait un jour en faire un volet de son gagne-pain. Mais, comme elle le disait elle-même à l'occasion du lancement de sa première parution, s'il est tout à fait possible de gagner sa vie en se produisant dans les grands hôtels ou sur les paquebots de croisières, une artiste aspire à guider sa carrière en tenant compte de ses goûts et non plus seulement en se pliant aux requêtes de la clientèle de luxe.

Il est tout de même étonnant qu'une jeune femme à peine née au moment où Elvis Presley quittait ce monde choisisse de se référer à l'interprétation originelle de "Hound Dog" par Willie Mae Thornton, un enregistrement datant de plus de 55 ans. Il faut en attribuer la cause à la fibre musicale innée dans sa famille où radio, disques et cassettes étaient des objets courants malgré les convictions plus strictes du voisinage. La jeune dame s'en est trouvée éprise de styles musicaux les plus divers, la plupart du temps dans les registres de musiques noires.

Un soir de décembre 2005, alors qu'elle était revenue au pays depuis peu, l'artiste et producteur Mario Pelchat l'entend interpréter "Georgia On My Mind" dans un resto-bar où elle est venue faire une visite, après son tour de chant dans un établissement voisin. Selon sa propre expression, il est tétanisé par son interprétation et lui offre sur le champ de s'occuper de sa nouvelle carrière québécoise.

La petite fille originaire du Lac St-Jean et sa voix de big mama sortie tout droit des années 50-60 ne manquent pas d'être la grande surprise de l'année. Le concept est poussé à fond et, quand paraît l'album "Nadja", c'est un véritable long-jeu CD qui est révélé au public, l'étiquette du microsillon se trouvant être un disque compact. Parmi les titres empruntés aux Ronettes, à Wilson Pickett ou à Fontella Bass, l'auditeur avisé reconnaît deux titres qui avaient naguère inspiré rien de moins que les Beatles à leurs débuts...

La prochaine étape coule en droite ligne de ce premier succès, à la différence que la jeune dame a pris de l'assurance et propose quelques chansons de sa plume dont "Oh! No!" et la chanson titre de ce second opus. Si plusieurs autres titres lui sont confiés par des collaborateurs, dont un trio de jeunes compositeurs hollandais qui lui offrent "Love Is Leaving Me", la couleur Nadja n'en demeure pas moins à son maximum quand cette soul sister entonne ses lectures si dynamiques de "For Once In My Life", "Hit The Road Jack" (où elle s'initie au scat) ou encore l'émouvante "The Impossible Dream" qui a naguère séduit Jacques Brel. L'album renferme aussi une interprétation très sentie du classique de Lee Dorsey "Ya Ya"!

On peut visiter le site officiel de Nadja