Nom véritable | Ian Couture |
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Aussi connu sous | Ian Kelly |
Naissance | N/D |
Carrière professionnelle | -- |
Au moment où paraît l'album "Diamonds & Plastic", fin mai 2011, Ian Kelly et la maison de disques Audiogram venaient d'apprendre que le précédent "Speak Your Mind", paru en 2008, avait atteint depuis peu le chiffre de 40 000 ventes au Canada. La précision est importante, le jeune folk-singer s'exprimant surtout dans sa langue maternelle, l'anglais, après avoir grandi plutôt dans sa langue paternelle sous le nom Ian Couture. Néanmoins, ce Québécois tout à fait bilingue a préféré s'exprimer dès l'adolescence dans la langue de Dylan et de Young, privilégiant on le devine, un format folk.
Après avoir voulu s'exprimer à la batterie, il en est venu a connaître les rudiments de plusieurs instruments et, après quelques années à jouer les techniciens au Spectrum, à y inclure les manipulations sonores à l'ordinateur. Quelques années plus tard, il autoproduit son premier album "Insecuruty" et lance du coup sa propre étiquette: Me, Myself and I Music.
Le hasard se conjugue bientôt à son esprit d'initiative en lui donnant deux coups de pouce: une présence scénique imprévue en première partie d'Alanis Morissette et un passage à l'émission Belle et Bum où Michel Bélanger des Disques Audiogramme le remarque et lui propose de se joindre à sa famille musicale. Tout en réalisant le contenu d'un second disque avec son complice musical, Guillaume Chartrain, celui-ci paraît donc sur l'importante étiquette locale et débute sa lente mais constante montée sur le marché de la nouvelle chanson folk-pop canadienne.
La route amène Ian et ses acolytes à se produire devant une centaine de publics en un peu moins de deux ans. De nouvelles chansons naissent et sont répétées dans un chalet des Laurentides où le groupe établit ses quartiers, à la façon de la Big Pink House pour The Band ou de la villa provençale de Keith Richards en exil fiscal! Les enregistrements se déroulent à l'automne 2010 et les chansons sont habillées d'arrangements du claviériste Jon Day, musicien qui est de la bande depuis le début de la tournée et qui leur ouvre les portes du studio du département de musique de l'Université McGill. C'est lui qui enveloppe "Workday" d'un quatuor à cordes que ses collègues, dans un élan d'enthousiasme qualifient de « leur propre "Eleanor Rigby"! ».
Si elles ne sont pas vraiment hop-la-vie, les chansons de Ian portent un regard réaliste, qu'il voudrait pourtant optimiste, sur ce qui l'entoure et sur le monde qu'il laissera à ses enfants. Des réflexions comme "Your Garden" et "Happiness" y voisinent "Drinking Alone" ou "The Industrial Way". Une fois n'étant pas coutume, il se permet une relecture de "White Wedding" où on ne reconnaît le souffle de Billy Idol qu'après une bonne minute d'audition. Signe que l'artiste a sa propre couleur et qu'il sait l'apposer à un tout autre répertoire.
Pour les fans, quelques autres titres de l'artiste, enregistrés sur scène ("Live From Montreal") sont également disponibles comme c'est de plus en plus la tendance, exclusivement sur ITunes, depuis 2009.
On peut visiter le site officiel de Ian Kelly.