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Bourges n'est plus ce qu'il était...

8 mars 2000 (QIM) – C'est peut-être un signe des temps, mais le Printemps de Bourges, il n’y a pas si longtemps fleuron de la chanson populaire de l'Hexagone est en train de se métamorphoser en événement rock-reggae-techno, en somme tout sauf francophone. Une exception de taille, le français Alain Souchon qui lançait il y a quelques mois un nouveau disque, sera de la 24e édition qui se tiendra dans cette région française entre le 19 et le 24 avril 2000.

Le virage formel, entrepris l'an dernier par les responsables de la programmation, vise probablement à attirer des foules plus importantes que celles obtenues lors des présentations de la deuxième moitié des années quatre-vingt-dix.

Quelques noms publicisés pour la prochaine édition: Lou Reed (le 21 avril), le retour de Bad Company, groupe britannique avec son chanteur d'origine, l'ex Free Paul Rodgers (23 avril). S'ajoutent plusieurs artistes de la scène électronique, tels les Marseillais de Superfunk (23 avril), et de nombreux représentants de la nouvelle nation techno (Bass Culture DJ's, Day One, Digital Bled DJ's, DJ Greenpeace, DJ Hell, DJ Romi, DJ Vinyl Dialect, Smith and Mighty...). Pour les amateurs de sonorités plus exotiques le Jamaïcain Horace Andy, un des pionniers du reggae, sans oublier son compatriote Toots Hibbert et ses Maytals (20 avril). Dans l'arène de l'acid jazz, aux confins du jazz et du funk, nous pourrons retrouver Roy Ayers (23 avril).

La musique pop française actuelle aura tout de même droit à quelques échos avec les performances de Thomas Fersen (20 avril) et Casse Pipe (23). Plusieurs autres artistes de différents horizons ont confirmé leur présence à ce festival qui n'accueille toutefois cette année aucun québécois.

45 500 entrées payantes ont été enregistrées l'an dernier au Printems de Bourges qui avait dégagé un bénéfice d'exploitation de près d'un demi million de FF. On espère répéter l'exploit en 2000.