26 juin 2000 (QIM) – Gilles Vigneault est celui de nos chansonniers qui est le plus souvent rattaché à la question identitaire. Déjà, dans le tourbillon des années soixante, ses concitoyens avaient adopté spontanément quelques-unes de ses chansons comme de véritables hymnes québécois. On n'a qu'à penser à "Mon pays" ou "Les gens de mon pays".
En 1975, à l'occasion du spectacle de la St-Jean sur le site du Mont-Royal, il proposait son chant d'anniversaire "Gens du pays" qui ne tardait pas à revêtir à son tour une valeur tout aussi collective. Cette année, le poète profitera de son passage au 33ième Festival d'été de Québec, le 8 juillet 2000, pour faire connaître au public le nouvel hymne qu'il désire offrir au Québec, vingt ans après l'échec référendaire de 1980. Le chanteur, maintenant âgé de 71 ans, espère que cette oeuvre sera déterminante pour l'avenir de son peuple; il estime toutefois que le Québec se bâtit tous les jours, dans les faits.
« Le XXIième siècle sera-t-il, pour paraphraser Wilfrid Laurier, le siècle du Québec? »