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Florence K: exotisme et envoûtement garanti!

Une collaboration de Gisèle Bellerose

11 novembre 2007 (QIM) – En ce premier jour de novembre, Florence K s'amenait à la Salle Albert-Rousseau de Québec, avec un spectacle conçu comme un voyage musical autour du monde. Sa prestation comportait pour l'occasion une vingtaine de compositions originales à saveur de blues, de bossa nova, de salsa et de jazz, pigmentée de deux nouvelles chansons et de moments savoureux, avec comme toile de fond son album "Bossa Blue", vendu à plus de 70 000 exemplaires.

Devant une salle pleine de gens d'âges divers, Florence K fait son entrée, accompagnée de quatre musiciens. Assise au piano, elle enfile deux blues: "Chéri" et "Bru Bru Marin", puis une bossa nova de son cru "Harmonia", inspirée d'une légende portugaise. Cette musicienne-chanteuse polyglotte propose des interprétations qui valsent entre le français, l'anglais, l'espagnol, le portugais et l'italien. Elle enchaîne avec "Canzoni per sempre", cadeau d'une amie italienne. Puis d'un air solennel, elle nous présente « le seul guitariste asiatique au monde jouant une tarentelle italienne » avec sa guitare positionnée derrière la tête! Un bel exploit dénotant une maîtrise de son art. Elle se commet ensuite dans un surprenant rock n' roll "Let It Burn", style qu'elle affectionne et où elle prend pleinement possession de la scène.

Son « band de rêve », pour reprendre ses propos, est composé du guitariste asiatique Norm Zabala, du bassiste Alec McElchran, du percussionniste multiinstrumentiste Jesus El Nino Perez et du batteur Arthur Vu. Un solo de chaque instrumentiste permit de constater leurs talents respectifs.

Au retour de la pause, Florence nous entraîne dans une performance musicale avec "It's No Use", suivie d'une samba brésilienne. Moment plus intime sur un texte de Marie-Claude Choquette (sa tante et la soeur de Natalie, sa mère), "Ma rose" composé pour le baptême d'Alice Rose, sa fille et "Alejandro" mélodie écrite à son conjoint. Ces dédicaces sont suivies de "You Won't Believe Me" et "El silencio". En rappel, elle nous narre quelques situations cocasses vécues en République Dominicaine, alors qu'elle se produisait en duo avec Norm Zabala. Le rideau tombe finalement avec "Las calles del sur" qu'elle interprète pour... la 254e fois.

Pour résumer simplement la soirée: ce fut un agréable voyage musical sur des rythmes latins en compagnie d'une artiste dotée d'un potentiel inouï, et qui, dans une simplicité désarmante, avec ses musiciens complices, nous transporte dans un ailleurs ensoleillé et envoûtant.

Florence K sera de retour à la salle Albert-Rousseau en compagnie de sa maman la diva Natalie Choquette, le 5 décembre 2007, dans le cadre d'un concert-bénéfice au profit de la Fondation Signes d'Espoir. D'ici là, l'écoute de son DC "Bossa Blue" offre l'exotisme et l'envoûtement à peu de frais.