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Isabelle Boulay à l'Anglicane: Voyager léger

Une collaboration de René d'Antoine

Isabelle Boulay – photo: Richard Champagne

Isabelle Boulay – photo: Richard Champagne

25 février 2013 (QIM) – La chaleureuse salle de l'Anglicane de Lévis était on ne peut plus bondée le vendredi 15 février: aucune place n'était libre pour l'évènement. Avec toutes les chansons à succès que cette artiste possède à son répertoire, cela m'aurait étonné qu'il en fut autrement.

Entourée pour l'occasion de trois musiciens polyvalents, la très populaire chanteuse nous invite à voyager léger dans un tour de chant qui, même s'il est principalement composé de ballades, n'en demeure pas moins fort sympathique. Isabelle Boulay est une excellente interprète et, en affirmant cela, je n'apprends rien à personne...

Outre ses principaux succès sur disque, la chanteuse d'origine gaspésienne (Sainte-Félicité) s'aventure à nous offrir ses coups de coeur personnels comme "Dis, quand reviendras-tu?" de Barbara et le "Concerto de Aranjuez". Également, elle interprète la chanson "Céline" d'Hugues Aufray qu'elle amalgame avec des pièces de Johnny Hallyday et d'Eddy Mitchell qu'elle appelle affectueusement « ses cowboys français ». Isabelle Boulay demeure définitivement une chanteuse country, et parmi nos meilleures... Je compte aussi parmi celles-là, Laurence Hélie que j'affectionne tout particulièrement.

Isabelle nous partage en passant, et de façon très agréable, quelques chansons parmi ses favorites du répertoire d'artistes anglophones dont, entre autres, Dolly Parton, Rufus Wainwright et Elvis Presley.

Elle communique très bien avec un public qui tout simplement l'adore et, bien entendu, l'ovationne généreusement. C'est très agréable de la voir bouger et danser sur une musique aux arrangements simples et efficaces.  Monsieur Yves Desgagnés a réalisé la sobre mise en scène de ce tour de chant empreint de douceur et de délicatesse. J'ai, somme toute, passé une agréable soirée.

Un seul petit bémol m'a quelque peu irrité... Le guitariste acoustique, qui s'occupait en même temps de la grosse caisse (Bass drum) avec son pied droit, martelait l'instrument avec une telle vigueur qu'à la longue cela devenait plutôt assommant. L'ensemble y gagnerait sûrement s'il se donnait la peine d'adoucir un tant soit peu son coup de pédale... Voyager léger!