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Yves Lambert Trio: Un feu roulant... à Lévis

Une collaboration de René d'Antoine Letarte

Yves Lambert Trio

Yves Lambert Trio

23 avril 2013 (QIM) – C'était un vendredi soir, l'une de ces premières journées agréables du printemps. Pour l'occasion, j'avais invité Gisèle, une bonne amie française de passage à Québec, considérée par les membres de ma famille comme l'une des nôtres. Elle ne connaissait Yves Lambert ni d'Ève, ni d'Adam.

En entrant dans l'enceinte de cette ancienne église, elle fut littéralement émerveillée de constater la beauté de ce qu'on avait réalisé avec ce bâtiment patrimonial, harmonieusement converti en salle de spectacle intime et confortable.

Suite à la Bottine souriante et au Bébert Orchestra, Yves Lambert, avec ses petits accordéons, appelés bandonéons, sa ruine-babines et sa guimbarde, se présente sur scène accompagné de deux excellents musiciens complices et comparses multi-instrumentistes soit: Olivier Rondeau (guitare, mandoline) et Tommy Gauthier (violon, guitare, mandoline et percussions podorythmiques).

De sa voix tonique et puissante, Yves Lambert, avec ses acolytes, nous transporte dans un véritable feu roulant de musiques traditionnelles variées, exécutées avec une éclatante dextérité. La joie de vivre et le plaisir sont définitivement à l'honneur.

Les trois musiciens et chanteurs chevronnés nous livrent une performance des plus énergiques. Olivier Rondeau, de ses divers instruments dont principalement la guitare, assure un solide accompagnement.

Pour sa part, Tommy Gauthier, qui joue aussi de la mandoline, est un véritable virtuose du violon. Il s'occupe également de la rythmique des percussions à l'aide de ses pieds.

Et que dire de l'aisance avec laquelle Yves Lambert manie ses bandonéons, la ruine-babines et la guimbarde... Ces trois musiciens sont remarquablement précis dans leur exécution d'arrangements des plus complexes et des plus fins.

Bref, une soirée très agréable où la foule, debout, frappe joyeusement dans ses mains, au rythme d'une musique enlevante.

Au cours des toutes dernières pièces du spectacle, Gisèle dansait sur place tandis qu'à l'avant, près de la scène, un petit groupe s'amusait à exécuter une gigue endiablée.