Gaston
Mandeville

 Gaston Mandeville

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Gaston Mandeville 
Aussi connu sous --  
Naissance 1956-1997   
Carrière professionnelle 1977-1997   

En 1980, un succès radiophonique inopiné attire l'attention. "Le vieux du bas du fleuve" est signé Mandeville. Il s'agit d'une pièce folk-rock fort bien réalisée, dénonçant la dépossession tranquille du Québec régional. On découvre au fil des mois qui se cache derrière ce patronyme. Il s'agit d'un jeune Drummondvillois de 24 ans, prénommé Gaston, qui roule sa bosse depuis quelques années dans les bars et salles de spectacles du Québec et qui affectionne la guitare et les thèmes concrets de la vie ordinaire, parfois teintés d'un soupçon de revendications citoyennes.

Ses études en musique à l'Université Laval, son talent et sa personnalité fort sympathique lui ouvrent vite les portes du showbusiness et on l'invite rapidement à se produire à Québec en première parte de Sylvie Tremblay ou de Chris DeBurgh, sans oublier une participation remarquée, en 1981, à un spectacle mettant en vedettes Diane Dufresne et Yvon Deschamps, lors du Festival d'été de Québec.

Ses trois premiers albums, gravés chez RCA, renferment quelques autres titres à succès tels "Encore ben saoul" et "Le bonheur est tranquille" qui lui ouvrent la porte à des séries de spectacles à travers le Québec. Artiste discret, Mandeville n'en continue pas moins de composer et de produire des disques que ses fans et la critique apprécient. Entre 1989 et 1991, on le verra aussi sur les scènes françaises, notamment au Francofolies de La Rochelle. Son album "Où sont passés les vrais rebelles" (1989) permet au grand public de le retrouver avec les succès "L'homme de la maison", "Ramdam dans le trafic" et la chanson-titre.

Cinq ans plus tard, le disque "En route vers l'an 2000" est en quelque sorte une renaissance pour l'auteur-compositeur-interprète qui retrouve la scène avec plaisir puisque sa parution est suivie d'une vaste tournée d'une cinquantaine de dates. C'est aussi à cette époque qu'il collabore avec d'autres artistes, particulièrement Gildor Roy, avec qui il partage des goûts musicaux pour les sonorités country.

Malheureusement, en 1996, un diagnostic de cancer obligera Gaston à réduire ses activités professionnelles. Toutefois, il garde la flamme sacrée et produit coup sur coup deux disques fort intéressants: une relecture de ses grandes chansons (et quatre nouvelles pièces) réunies sous le titre "Les années folk", parue à l'automne 1996 et le dernier, intitulé simplement "Huit", lancé au printemps suivant, peu de temps avant son décès. Un artiste authentique qui incarne parfaitement la recherche identitaire de son époque.

En souvenir de Gaston:

« Chu rien qu'une poussière de plus

Un grain de sable au sablier du temps

Chu un trou dans l' néant

Pour les balayeurs du ciel »

(Extrait de "Une poussière de plus" (pour les balayeurs du ciel), paroles et musique Gaston Mandeville)