Ensemble Stadaconé

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Parcours

Notes biographiques
Aussi connus sous Memoria  
Membres de la formation Femke Bergsma, Mélanie Demers, Marie-Ève Girard, François Leclerc, Alfred Marin, André Papillon, Richard Paré, Nathalie Picard, Liette Remon, Michel Savard, Nicole Trotier
Carrière professionnelle Depuis 1997   

Fondé en 1997, à l'occasion de la première présentation à Québec des Fêtes de la Nouvelle-France, l'Ensemble Stadaconé se consacre depuis à la musique ancienne et à la chanson des XVIIe et XVIIIe siècles, soit le répertoire connu et pratiqué au temps du Régime français. La formation regroupe divers musiciens sous la direction de François Leclerc, également fondateur de l'Ensemble Stadaconé. Tous utilisent des instruments anciens, ou leur reproduction fidèle, afin de produire un son le plus près possible de celui joué à l'époque.

Dans un premier album "L'Aventure... en musique" paru au moment des premières Fêtes de la Nouvelle-France, à l'été 1997, l'Ensemble Stadaconé présente des chants et danses à saveur folklorique "Isabeau s'y promène", "Gavotte bretonne", "Mariage de gueux" aussi bien que des oeuvres de compositeurs européens tels Lully (menuet "Dans nos bois"), Campra ("Rigaudons" extraits de L'Europe galante) et Couperin "Les vendangeuses". Ce sont là des airs qui ont vraisemblablement été interprétés dans des salons ou lors de cérémonies officielles qui se déroulaient au temps de la colonie française. Certaines autres pièces ne manquent pas de rappeler également l'instrumentation traditionnelle amérindienne.

Outre l'exécution publique de musiques commandées à l'occasion d'événements ponctuels, comme les Fêtes de la Nouvelle-France et certaines expositions en musée, sur des thèmes historiques, l'Ensemble Stadaconé offre des spectacles privés ou institutionnels, à la carte. On peut y entendre des musiques de danses chez l'habitant assorties de musique dite galante, de chants folkloriques arrangés selon l'esthétique du temps des premiers colons ou bien de versions instrumentales de ces mélodies populaires.

Un deuxième album intitulé "Maluron, luré" paru à l'été 1998, fait place à des interprétations chorales allant d'une dizaine de chansons populaires aux temps coloniaux ("La belle Françoise", "Dans les prisons de Nantes", "La courte paille"), à trois pièces de musique autochtone dont le chant de bienvenue "Maniteu" et à quelques airs instrumentaux comme "J'ai trop grand peur des loups" et "M'en revenant des noces".

Tout en voyant aux destinées de l'Ensemble, François Leclerc enseigne la musique au Cégep de Sainte-Foy et effectue de nombreuses recherches thématiques dont celles destinées à illustrer certaines expositions à caractère historique. Après avoir collaboré avec le Musée de la civilisation au milieu des années 90 pour "Le Dernier Chevalier" qui illustrait l'exposition intitulée Les hommes de fer de l'Autriche impériale, il récidive au début de la décennie suivante et s'adjoint quelques membres réguliers de l'Ensemble Stadaconé pour "Les chemins du Moyen Âge" en lien avec l'exposition Gradia Dei, en plus du percussionniste Patrick Graham et des invités Guy Ross à la harpe médiévale et Élise Guay, de retour d'une collaboration avec le Cirque du Soleil à Las Vegas. Le nouvel ensemble prend pour l'occasion le nom de Memoria. Les musiciens de l'Ensemble Stadaconé avaient déjà emprunté la forme du trio Les Cris du fleuve, le temps d'un album consacré aux "Légendes et chansons du Saint Laurent", en 2001; ils le feront à nouveau cinq ans plus tard, lorsque la formation québécoise accueillera plusieurs invités de France pour l'enregistrement de pièces musicales évoquant les voyages et déplacements du fondateur de Québec, Samuel de Champlain.

L'album "En compagnie de Samuel de Champlain - De Brouage à Québec", qui annonce l'approche des célébrations du 400e anniversaire de la capitale québécoise, est alors crédité à l'Ensemble de musique ancienne Terra Nova, lequel regroupe Stadaconé et leurs invités. La particularité de cette sélection d'airs des XVIe et XVIIe siècles consiste à puiser aux répertoires qui avaient cours à l'époque du fondateur de la Nouvelle-France, tant du côté populaire (bransles), que chez les nations autochtones ou parmi les musiques dites de cour (bourrée, ballets) et à les faire cohabiter. On y apprend, entre autres choses, que l'explorateur et géographe de Brouage avait quitté la Saintonge pour la Bretagne, puis l'Espagne et les Antilles avant de mettre le cap sur le païs de Canada. 400 ans plus tard, le voyage est disponible sous forme musicale!

Le groupe est constitué de:

  • Femke Bergsma: flûtes à bec
  • Mélanie Demers: voix
  • Marie-Ève Girard: flûtes à bec
  • François Leclerc: luth, luth basse, guitare baroque, guitare Renaissance, guiterne
  • Alfred Marin: viole de gambe, voix
  • André Papillon: flûte traversière baroque
  • Richard Paré: clavecin
  • Nathalie Picard: flûtes et percussions amérindiennes
  • Liette Remon: vièle à archet, percussions
  • Michel Savard: tambour d'eau
  • Nicole Trotier: violon baroque

Le groupe a aussi compté dans ses rangs:

  • Réjean Bouchard: guitares (1998)
  • Paul-André Dubois: viole de gambe (1997, 1998)
  • Geneviève Gilardeau: violon baroque (1997)
  • Élise Guay: flûtes, chalémie (1997, 2006)
  • Christian Paré Bastien: percussions amérindiennes, percussions (1997, 1998, 2006)
  • Daniel Roy: percussions (1997)
  • André Simoneau: vielle à roue (1997)