Nom véritable | Maryse Letarte |
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Aussi connue sous | Rita Rita |
Naissance | N/D |
Carrière professionnelle | Depuis 1993 |
Après s'être illustrée par un album hivernal inédit, fin 2008, qui donne à entendre des chansons saisonnières s'éloignant des clichés, Maryse Letarte récidive deux ans plus tard avec "Ni le feu, ni le vent", toujours aussi tendre et inspirée, même quand elle évoque « ... cette vie immense que l'on nous sert en tranches » ou « ce lourd embouteillage de tous mes souvenirs ». Bien à l'aise parmi « ses » éléments, elle rallie les deux univers au cours de sa tournée Le feu, le vent, la neige.
Cette auteure compositrice interprète a un don pour nous attendre là où personne n'aurait prévu la retrouver. Ayant bénéficié d'une formation classique en piano, qui lui a valu plusieurs prix d'interprétation, cette jeune Maskoutaine affiche bien vite un faible pour les sonorités de la guitare électrique et de la basse, instruments qu'elle ne tarde pas à maîtriser.
Au début des années quatre-vingt-dix, Maryse Letarte s'oriente de plus en plus vers les métiers de la scène. Elle participe au concours Démo Clip de la chaîne Musique Plus puis, en 1992, elle récolte le Prix de la chanson primée, remis par la SOCAN à l'occasion du Festival international de la chanson de Granby, avec sa chanson "Les débarras".
L'année suivante, avec la complicité des musiciens de Jean Leloup, le groupe La Sale Affaire, elle concocte un album où la gravité de certains propos contraste avec l'apparente légèreté de l'emballage. "Rita-Rita", sous des dehors de nymphette façon sixties à la française, n'en assène pas moins sur la réalité contemporaine quelques réflexions dont l'approche tient davantage d'un Jagger que de midinettes à l'eau de rose. Incompris des uns et des autres, ce DC demeure une curiosité prisée dans certains bars alternatifs mais ne s'avère pas un grand succès.
Après une éclipse de plus de cinq ans, l'auteure, compositrice et interprète choisit de revenir à son identité quotidienne sans passer par aucun personnage. Au début du nouveau siècle, elle entreprend avec une équipe renouvelée la réalisation de son nouvel album qui paraît au mois de mai 2001: "En dedans". En plus d'en signer les textes, la musique et les arrangements, Maryse y assume la prise de son vocale et une partie du mixage; elle en conçoit aussi elle-même la présentation visuelle et y joue sur toutes les pièces.
Dès sa parution, "En dedans" reçoit un concert d'éloges de la critique. Les titres "Clones" et "J'aurais dû rester couchée" attirent particulièrement l'attention ainsi que son troublant constat de l'addiction télévisuelle "Paralysée à Hollywood". En novembre 2002, Distributions Sélect devient le distributeur officiel de Maryse et lance un nouveau tirage de son album, augmenté d'un DVD contenant quatre clips vidéo. Les chansons "Clones" et "Cède" font également l'objet de nouveaux extraits à l'intention des radios.
À l'automne 2003, l'auteure ralentit ses apparitions publiques et se consacre à l'écriture de nouvelles chansons dont le titre "Parmi les robots" qui annonce son prochain album "Le motif", à paraître l'été suivant. Nouvel intermède et la voilà qui propose, en décembre 2007, un hymne saisonnier de son cru: "Ô traîneau dans le ciel". Cet exercice voit son aboutissement l'année suivante quand "Des pas dans la neige" vient enrichir le répertoire de "L'année qui s'achève" d'une dizaine de refrains qui échappent aux clichés de mise, tout en reflétant les préoccupations contemporaines rattachées à ce moment particulier: "Entre Noël et le Jour de l'an", "L'automobiliste et le blizzard", "Songe de décembre"...
Fin 2010, on la retrouve sur les ondes avec la chanson "Ni le feu, ni le vent", titre de son nouvel album qui suggère le thème de sa tournée Le feu, le vent, la neige.
On peut visiter le site officiel de Maryse Letarte.