Dominica
Merola

 Dominica Merola

Abonnez-vous au fil RSS!
Abonnez-vous
au fil RSS!

Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Dominica Merola 
Aussi connue sous --  
Naissance N/D   
Carrière professionnelle Depuis 1997   

Décrite dans le milieu musical comme une véritable passionaria des années 2000, Dominica Merola apporte sa fougue et sa voix au service d'un art qui tient autant de la chanson populaire tant francophone qu'italienne, sa langue maternelle, que de l'art lyrique. Elle a toutefois touché à d'autres métiers de la scène avant de se lancer à corps perdu dans une carrière musicale.

C'est au milieu des années 80 qu'elle entreprend des études musicales à Vincent d'Indy où elle apprend le piano, avant d'acquérir une formation de trois ans en théâtre (DEC) à Saint-Hyacinthe. Elle obtient alors quelques rôles au cinéma et à la scène, participe à des séries et émissions télévisées (Scoop, L'Enfer c'est nous autres). Mais l'attrait du chant est plus fort et dès 1991 elle s'inscrit à des cours privés entre deux contrats comme comédienne.

C'est ainsi qu'on la retrouve en 1995 lors de l'événement Coup de coeur francophone, présentant son tour de chant en solo en première partie de Clara Finster; un peu plus tard, elle représente le Québec aux Rencontres francophones de la chanson en France, à Salon-de-Provence, avant de se produire dans un premier spectacle d'envergure, de sa conception. À l'automne 1997, Une voix, un voyage... est présenté au Studio-théâtre de la Place des Arts, à guichet fermé. On peut ensuite entendre Dominica en divers point du Québec, dans plusieurs Maisons de la Culture et Centres culturels, et jusqu'au Centre national des Arts, à Ottawa. Le public comme les critiques sont séduits par cette voix à la fois puissante et envoûtante, qui sait se faire aussi sensuelle qu'elle peut projeter un texte avec la fougue propre au chant classique. Elle ne cache pas, d'ailleurs, son intérêt pour une oeuvre comme "La bohème" de Puccini, alliant des pièces de répertoire à des créations que lui écrivent à demande plusieurs auteurs renommés.

À ce chapitre, la dame sait s'entourer de collaborateurs d'expérience: Manuel Tadros, Germain Gauthier, Lambert, Guylaine Daigneault, Vincenzo Thoma qui deviendra bientôt son réalisateur attitré, de même que Pierre Huet et Roger Tabra lui fournissent des textes. Elle-même compose d'ailleurs la musique de plusieurs de ces chansons. En 1999, sa rencontre avec Robert Marien mène à la création d'un nouveau spectacle "De Campobasso à toi" dont l'ambiance est inspirée de la ville où est né son grand-père. À nos oreilles de Québécois, l'exotisme est à nouveau au rendez-vous; la cantatrice pop inclut aussi quelques allusions au cinéma de sa terre ancestrale (Rota, Morricone), complétant ainsi le dépaysement. Un mini-album de quatre chansons inédites témoigne d'ailleurs de ce projet présenté au public en 2001 et 2002.

En 2004, Dominica Merola est de la tournée Secrets de créateurs, aux côtés de Danny Boudreau, Robert Paquette et de Roger Tabra. On a pu l'entendre auparavant en duo avec ce dernier dans le cadre du spectacle Retrouvés qui misait sur les contrastes entre les deux artistes: voix parlée/voix chantée, textes sombres/voix lumineuse.

Renouant avec Robert Marien à titre de directeur artistique, elle propose - sur scène d'abord puis sur disque - un nouveau voyage sonore intitulé "Les signes du désir". L'album est lancé à l'occasion de la Journée internationale de la Femme, le 8 mars 2006; "Les signes de la main" et "Tous les pianos du monde" sont particulièrement remarquées. La chanteuse a aussi voulu inclure, au milieu de ces nouvelles, une reprise fort expressive de la chanson "Les Gitans" popularisée il y a un demi-siècle par Dalida et Les Compagnons de la chanson, soulignant de ce fait l'intemporalité de l'art et de l'émotion.

On peut visiter le site officiel de Dominica Merola.