Nom véritable | Alexandre Désilets |
---|---|
Aussi connu sous | -- |
Naissance | 1975 |
Carrière professionnelle | Depuis 2006 |
Révélé en 2006 par le biais des concours de Granby, Ma première Place des Arts et Petite-Vallée, Alexandre Désilets s'implique de près sur la scène musicale depuis 1999. S'intéressant aux instruments et au chant depuis l'enfance, il n'en fera pourtant son champ d'action principal que beaucoup plus tard.
C'est en 2008 que paraît un premier album, aussitôt reconnu comme un des plus prometteurs de sa génération. On lui décerne le Prix Félix-Leclerc de la chanson 2009, en tandem avec le Français Alexis HK. Compositeur plutôt atmosphérique, on lui confie bientôt les bandes sonores des films Tromper le silence et Le baiser du barbu, qui précèdent de peu la sortie de "La garde", à l'automne 2010.
Étudiant en musique électroacoustique à l'Université Concordia de Montréal à la fin des années quatre-vingt-dix, il participait alors aux explorations sonores d'Adham Saikh et de Freeworm. En 2000, on le retrouvait au coeur de l'expérience Funami. Ce projet dont l'album a pour titre "Vocophilia" sera porté à la scène, attirant l'attention des gens du Cirque du Soleil qui en utilisent des extraits pour le documentaire Fire Within.
De retour au Québec après un séjour au Portugal, Alexandre entreprend l'écriture de nouvelles chansons dont la pièce "J'échoue" qui lui rapporte le prix de la Meilleure chanson à l'édition courante de Ma première Place des Arts, en mai 2006. Au cours des mois qui suivent, l'auteur compositeur interprète est cautionné par de nouveaux succès au Festival en chanson de Petite-Vallée et au Festival international de la chanson de Granby.
S'assurant la collaboration de jeunes musiciens à la fine pointe des nouvelles tendances ainsi que du multitalentueux Jean Massicotte qui assume la réalisation, les arrangements et le volet technique de la production, en plus de toucher une bonne partie des instruments, Alexandre Désilets présente au public le fruit de ces efforts en avril 2008. Nappé de sonorités électroniques et de mélodies hypnotisantes, "Escalader l'ivresse" oscille entre la chanson intimiste et le style ambient qu'apprécie une part importante de sa génération.
Le principal intéressé déclarait lui-même, quelques jours après le lancement de ce premier disque, rechercher avant tout une vision atmosphérique, un paysage sonore dans chacune de ses compositions que les critiques n'hésitent pas à rapprocher de Thom Yorke. Plus prosaïquement, les chansons toutes en retenue de Désilets peuvent parfaitement faire office de road songs. Des chansons pour la route qui, à la différence de celles des répertoires rock ou country, donnent envie non pas d'appuyer trop fortement sur l'accélérateur mais plutôt d'apprécier pleinement le paysage.
Le secret ne tarde pas à se répandre et Alexandre participe à plusieurs projets collectifs dont l'hommage "Allo Nino" à l'auteur de cette satanée Mirza!, le livre-disque "Clo-Clo-rico" reprenant un volet méconnu du répertoire de Claude Léveillée, et le retour du groupe-phare Bran Van 3000.
Lorsqu'il peut enfin proposer son second ouvrage, "La garde", le public découvre un aspect un peu plus pop de l'auteur-compositeur, notamment avec "Le souffle court" ou la bien nommée "Changer d'air" qui évoquent quelques ambiances du swinging London. Les fans de la première heure ne sont pas en reste et apprécieront à coup sûr "À moitié fou" ou "Si loin". Une étape qui allie le changement et le maintien de justes repères!
On peut visiter le site officiel de Alexandre Désilets.