Guy-Philippe
Wells

 Guy-Philippe Wells

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Guy-Philippe Wells 
Aussi connu sous --  
Naissance 1969   
Carrière professionnelle Depuis 2003   

La politique mène à tout, pourvu qu'on en sorte' Un axiome qui n'est pas toujours vérifiable, saut dans quelques cas isolés. Toutefois, Guy-Philippe Wells semble en bonne voie de le confirmer.

Après des études en économie, le Saguenéen se trouve un emploi comme recherchiste pour le Bloc québécois à Ottawa et lorsque la ferveur référendaire fait de nouveau rage au Québec en 1995, il s'installe dans la Capitale québécoise dans l'entourage du premier ministre Lucien Bouchard.

C'est en 1998 que le virage musical professionnel est amorcé et c'est comme auteur-compositeur-interprète que Wells prépare quelques chansons. Parallèlement, il fonde une boîte nommée Studio penché où il produit des publicités et des maquettes pour divers artistes.

Preuve d'une forte détermination, Guy-Philippe se retrouve, en 2003, finaliste au Festival en chanson de Petite-Vallée où il rencontre l'énigmatique chanteur sans visage Edgar Bori qui démasque rapidement son talent.

Son premier disque, réalisé en collaboration avec Frédéric Boudreault sera d'ailleurs lancé en 2005 par la compagnie de Bori, les Productions de l'onde. Son "Futur antérieur" reçoit un accueil très favorable grâce à des titres comme "La vie visa", "Saguenay dry" et "Je suis beau", cette dernière étant anecdotiquement intégrée à un extrait sonore d'une série télévisée d'une autre époque, Soirée canadienne... Caustique et provoquant à l'occasion, le personnage sait aussi se faire tendre dans un titre comme "Traverse mes nuits".

Sur cette véritable lancée médiatique, Wells parcourt routes et contrées pour exporter sa pop personnelle, ses textes percutantset sa dégaine vaguement nonchalante. Mélange dosé de critique sociale et d'humanisme exacerbé, le son Wells revient à l'avant-plan au printemps 2009 avec un disque qui n'a rien d'inoffensif, intitulé "Brise-glace". Fidèle à son équipe, dont la choriste Geneviève Jodoin avec qui il partage en duo "La ballade de Ben Barbier", l'auteur-compositeur propose ses réflexions existentielles avec des titres tels "Petit pays", "Eskimo" et "L'aventure humaine".

Ses flèches se doublent d'accompagnements pop dansants dans "C'est pas vrai qu'on va s'en sortir" ou "Fusion horaire" qui rappellent le Dutronc des meilleurs jours. Une écoute attentive permet d'ailleurs de constater une constance thématique autour de la dérive de notre belle civilisation, en particulier à l'égard de notre planète. Guy-Philippe est un homme qui sait s'entourer: Sylvie Moreau et Jean-Guy Moreau prêtent leurs voix sur "En cas d'urgence" tandis que Taima collabore à "Pergéliseul". L'hôte s'offre même un duo avec l'exquise Elisapie Isaac.

On peut visiter le site officiel de Guy-Philippe Wells.