Nom véritable | Guy DUROSIER |
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Aussi connu sous | -- |
Naissance | N/D |
Carrière professionnelle | années 50 et 60 |
La scène musicale du Québec s'est enrichie depuis plusieurs décennies d'artistes antillais, notamment d'une véritable tradition de musiciens-chanteurs d'origine haïtienne. À la fin des années 1950 et au début de la décennie suivante, on pouvait déjà parler d'une scène haïto-québécoise, notamment dans la région de Québec où les noms de Fritz Pereira et Alphée Simon se retrouvent sur quelques enregistrements.
Ces musiciens sont toutefois de véritables ménestrels qui se déplacent en différents points du Québec ou dans les contrées voisines, au gré des engagements. On retrouve d'ailleurs des pièces de Pereira ou de Fonseca et ses Anges Noirs sur l'étiquette Météor, basée à Sherbrooke, et celles de Chico Simon et les Triolettes tout comme les premiers enregistrements de Guy Durosier sur Trans-Canada, une étiquette majeure des années 60 qui rayonnait depuis la Métropole, soit le Montréal d'avant l'Expo.
On retrouve un premier 45 tours à son nom, le présentant comme Guy Durosier d'Haïti, avec les titres " Si tu m'aimais" et "À tes pieds" à la fin 1961. Quelques autres suivront pour différentes maisons de disques, l'organiste-chanteur revenant à l'étiquette montréalaise en 1969. C'est à cette époque qu'il enregistre ce qui est le seul album dont nous ayons pu retrouver la trace, "Guy Durosier et son triomphe au Capitol", sur une étiquette haïtienne: AKA. Il y reprend son récent succès "C'est l'amour" et des pot-pourris des répertoires standard et antillais, de même qu'un titre de Bécaud "Je reviens te chercher" et une pièce québécoise issue d'une collaboration entre Gilles Vigneault et Claude Léveillée "Comme guitare".
On ne trouve plus de traces discographiques du musicien par la suite, bien qu'il ait pu tenir l'affiche un certain temps avant de s'établir en d'autres terres plus favorables à la musique live, les discothèques ayant ravi une grande partie de la clientèle des nuitards à partir du milieu des années 70.
Le nom de Guy Durosier revient à l'avant-scène en 2010 alors que la chanteuse Sylvie Desgroseilliers reprend "Si tu m'aimais", le premier succès paternel, en duo virtuel avec celui-ci, sur son album "Ensemble".