Mary
Barry

 Mary Barry

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Mary Barry 
Aussi connue sous --  
Naissance 1955   
Carrière professionnelle Depuis 1082   

Pour les mélomanes et adeptes de chanson bluesy de Québec, la parution des "Chansons irisées" de Mary Barry prend des allures de retrouvailles. C'est que la grande dame du blues atlantique s'est naguère fait entendre dans la capitale québécoise - entre ses séjours à Vancouver où tout a débuté et les retours à son Terre-Neuve natal - et qu'une partie de son art/âme y est restée ancrée. À l'automne 2010, une bonne vingtaine d'années après avoir fait connaissance avec le Québec, l'auteure, compositrice, interprète et pianiste propose son premier album dans la langue de Piaf et de Brel.

Si les premières compositions qu'elle hasardait entre un "Summertime" et un "Nobody Knows You When You're Down And Out" sont étalées sur divers enregistrements au fil des ans, la récente livraison est constituée de nouvelles pièces où les intonations blues et jazzées ne sont que quelques-uns des éléments de son nouveau répertoire. On y retrouve tout autant un troublant tango ou une poignante mélopée aux accents country sans que soit altérée la continuité de l'ensemble.

Après son départ de Québec, Mary est retournée respirer l'air du large et s'est illustrée à diverses occasions, notamment lors des East Coast Music Awards qui lui ont valu plusieurs nominations et du CBC Atlantic Song Contest pour lequel elle emportait un prix de composition avec sa chanson "January". Ses deux albums précédents, "These Days" et "Red Eye Tonight" lui ont valu les titres d'Artiste féminine de l'année en 2004 et en 2007. Cette année-là, s'y ajoutait la mention Artiste Jazz / Blues de l'année.

Chacun de ces albums contient quelques titres en français, "Basse-ville", "La lune autour", "La chanteuse de blues" y côtoyant ses premières compositions: "Another Time", "January" ou "Sunday Morning Airport Blues". Mais le goût de graver un disque complet dans cette langue subsistait parmi ses projets, d'autant plus que sa présence est bien appréciée au sein de la communauté francophone de son île. Elle n'est pas peu fière d'avoir présenté son répertoire francophone à la Place de la francophonie, lors des Jeux olympiques de Vancouver, début 2010.

C'est à l'automne 2009 que le tout s'est concrétisé, à Québec même, avec l'équipe du Studio Sismique. La réalisation de l'album fut confiée à Bruno Fecteau, collaborateur et directeur musical pour plusieurs albums de Gilles Vigneault, de Paule-Andrée Cassidy et de quelques autres, fortement impliqué également dans le projet "Kebek par Québec".

Des collaboratrices de longue date alimentent cette aventure et la rousse musicienne-chanteuse y inclut deux nouvelles compositions de son cru, de part et d'autre de "La vie en rose" de Piaf. Deux autres classiques de la chanson française, respectivement de Dimey-Salvador et de Brel, complètent la sélection. C'est une des oeuvres de Mary "Pourquoi c'est comme ça" qui est d'abord proposée aux médias, mais il ne faudrait pas se surprendre d'entendre bientôt l'autobiographique "La fille de la mer", contribution de Marie-Lili Cauchon, ou le petit bijou de complainte country-folk "La gare" à la poésie aussi brusque que réaliste. Cette dernière pièce est due à la plume de Christine Bernard, une auteure-compositrice qui se fait trop discrète pour l'envergure de son talent.

Outre ses spectacles à titre de musicienne, Mary Barry affiche un intérêt pour la comédie musicale et a monté un spectacle de marionnettes à 9 personnages intitulé Lady Drinks The Blues qui a été présenté en 2004-2005, où elle aborde les effets de l'alcool sur le monde des musiciens, tout en rendant hommage au talent d'une de ses idoles, Billie Holiday.

On peut visiter le site officiel de Mary Barry.