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Musiques, réjouissances et beaux atours aux Fêtes de la Nouvelle-France à Québec

4 août 1999 (QIM) – Pour la troisième année d'affilée, les visiteurs et citoyens des quartiers historiques de la Capitale peuvent se plonger en plein dépaysement temporel à l'occasion des Fêtes de la Nouvelle-France qui se tiennent du 4 au 8 août 1999. Musiciens, artisans et comédiens y côtoieront, pendant ces quatre journées hors du temps, de nombreux participants vêtus à la façon ancestrale. Ceux-ci déambuleront depuis le Marché public jusqu'à la Seigneurerie de la Côte, en passant par le théâtre Neptune ou le Fort de la Batterie Royale. Il ne serait pas impensable d'y rencontrer quelque pirate ou moussaillon, puisque le thème de la présente édition est À l'abordage et qu'on pourra assister en direct à la prise du Fort par le sieur D'Yberville, si les vents sont favorables à son équipage.

L'aspect musical réservera bien sûr quelques découvertes pour nos oreilles peu habituées aux musiques sans instruments électrifiés. Il sera possible d'assister dès mercredi soir à un concert baroque de l'Ensemble Stadaconé, formation qu'on retrouve sur les deux disques officiels de l'événement, et a de nombreuses manifestations musicales qui se tiennent principalement sur la scène des Tréteaux de la Nouvelle-France (Parc Montmorency) tout au long des Fêtes. Citons les groupes Kaleidoscope (groupe vocal), le Grand Dérangement, Monique Jutras et l'Ensemble Claude-Gervaise, la chorale l'Arquemuse, Joséphine et Suroît qui feront le pont avec notre époque moderne, sans oublier le Bal de l'Intendant ainsi qu'une soirée de chants et danses amérindiennes.

En plus des onze sites qui accueillent les diverses activités, depuis la représentation par une troupe d'échassiers du Grand Malade Imaginaire, une adaptation de la pièce de l'auteur contemporain (sic) dénommé Molière, jusqu'au spectacle champêtre donné par le groupe Ad vielle que Pourra, la plus évidente manifestation de la fête est la participation populaire qui se traduit par la multitude de gens ayant revêtu des habits des XVIIe et XVIIIe siècles, que ce soit pour le simple plaisir du déguisement ou pour participer à l'une des parades qui marquent l'ouverture et la clôture des festivités.