21 mars 2001 (QIM) – Alors qu'il est de mise de « pousser sa chance » à coup de machine promotionnelle et de budget bien garni, particulièrement depuis la dernière décennie, Richard Desjardins utilise un sentier moins fréquenté mais tout aussi efficace. Celui qui a intitulé son premier album "Les derniers humains" en 1988, continue de privilégier un parcours à l'échelle humaine. Installé à Toulouse depuis plusieurs mois, il a passé la première semaine du mois de mars à Paris, à la salle de L'Européen où un public fidèle lui montre un attachement indéfectible.
Il en a profité pour présenter quelques nouvelles chansons dont "Le trou perdu" et un exercice un peu dadaïste... en italien, avant de revenir à Rouyn où il poursuivra ce printemps son combat en faveur d'une juste utilisation des ressources forestières en fondant un groupe de pression qui se nommera Action boréale. S'il prévoit passer l'été au Québec, le poète chansonnier retournera en France à l'automne pour y présenter son spectacle en tournée.
Ayant séduit une bonne partie de la critique, Richard Desjardins chemine lentement auprès du public acheteur de disques puisque, selon les échos de la Presse Canadienne, l'album "Boum boum" viendrait de dépasser les 10 000 copies vendues. Quand même rassurant quant on constate la prédominance, en France comme au Canada, de la radio formatée selon l'incontournable Top 50. Néanmoins certaines de ses oeuvres tournent sur France Inter et au cours des récentes semaines on a retrouvé son nom dans Le Monde, Libération et Télérama. Citons à nouveau Michel Dolbec de la Presse Canadienne qui affirme « Heureusement, le terrain est stable, les fondations solides. »