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Des raretés et quelques inédits pour les Hou-Lops

9 août 2001 (QIM) – La parution d'une série de trois DC sous le titre commun L'Intégrale Hou-Lops a de quoi réjouir les fans de cette formation québécoise typique des années soixante. En 74 titres, les trois volumes réunissent la presque totalité des titres gravés par le quintuor du « Liverpool québécois » entre 1963 et 1969. Si les deux premiers tomes sont des tirages réactualisés et remastérisés des volumes parus en 1991, le troisième est plein de trouvailles et ramène à la portée des fans de R&B et de psychédélisme à la québécoise de véritables trésors.

La moitié de ces raretés couvre la période 1968-1969 alors que les Hou-Lops était passé chez Canusa, la maison de disques du flamboyant Tony Roman. En plus d'une dizaine de titres provenant du dernier album gravé par le groupe, on y retrouve les chansons "Il a suffi d'un jour" et "Je suis heureux", encore plus rares que l'album. Cette dernière est un bijou du genre, prouvant que l'impact du psychédélisme à la Walrus s'est fort bien implanté chez nous. L'autre douzaine de ces perles rares comprend essentiellement des faces B de 45 tours dont plusieurs compositions des tandems Côté-Domingue ("À la planche", "Elle a wé de décor", "Je te laisse tomber", "Tu aimes") et Côté-Hamelin ("Boo Boo The Cat", "Demain", "L'amitié"), sans oublier quelques interprétations magistrales comme "She's The One", "I Know" ou "Everything's All Right".

Pour couronner le tout, s'y ajoutent deux pièces parues seulement en Europe, suite à la première visite du groupe en Belgique à l'automne 1964: "It's So Right" et "Your Love Was Mine". Mais pour ceux qui auraient tout conservé du groupe, on y a ajouté un enregistrement tout à fait inédit: "Dansons le jerk", une composition d'Yvan Côté et de Gilles Rousseau dont seulement la version anglophone avait été gravée à ce jour, sur l'album "Off" en 1966.

Des heures de plaisir pour les fans et de découverte pour les autres. Essentiellement, les albums de cette nouvelle édition couvrent:

On en perd presque la raison... mais c'est bon!