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Farago et la machine à remonter le temps

Une collaboration de Line Turcotte

14 avril 2006 (QIM) – Déjà en entrant dans la salle, on sentait une vague d’émotion nous envahir. Les lumières tamisées, la piste poudrée, la scène allongée, ces éléments indispensables étaient là pour assurer la réussite du spectacle de Maxime Farago, le fils de son père, invité pour accompagner le souper au bar-resto le Clac de Québec

Tous en proie à des airs francophones et américains hyper-connus, dansés et fredonnés à travers les récentes décennies, Maxime Farago a démontré une fois de plus que la musique rétro remplie d’émotions et de sentiments ne s’éteindra jamais. Que de souvenirs, nous avons entendus. Des interprétations comme "Even even", "Night the night", "Calendar Girl", "Trois petits coups", "J’ai ta photo dans ma chambre" ont fait vibrer notre coeur. En tout une trentaine de pièces ont permis de replonger dans le temps et de bénéficier de souvenirs heureux.

Accueillant une certaine clientèle, pour la plupart des couples d’âge mûr désirant se remémorer de belles choses tout en savourant un délicieux repas, le Clac, situé au Marché aux puces Jean-Talon de Charlesbourg, offre cette formule depuis un moment déjà.

Ce 8 avril 2006, c'était donc au tour de Maxime Farago. Sa ressemblance physique et vocale avec son père Johnny, a obligé la foule à creuser dans ses pensées les plus profondes afin d’y associer ces airs qui ont même fait verser quelques larmes. Que dire de ces succès d’Elvis, qu’il interprète de façon admirable. "Teddy Bear", "Little Sister", "Viva Las Vegas" et cette chanson de Simon & Garfunkel "Like a Bridge of a Trouble Water" qui a réuni les couples sur la piste de danse.

Nous avons même eu droit à une participation de Billy Hunter, ami de Johnny qui a jadis partagé la scène avec lui en chantant "New York New York" de Frank Sinatra. Une recette gagnante.