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Si Bémol 7 fête ses vingt-cinq ans à La Chapelle

Une collaboration de Line Turcotte

8 février 2007 (QIM) – Quoique composé à l'origine de sept personnes, le groupe a vu ses rangs tripler lors du passage du Si Bémol 7 au Centre d'Art La Chapelle de Vanier, le samedi 27 janvier 2007. Les musiciens ont apprécié la présence de membres de la famille et d'amis privilégiés venus célébrer avec eux un quart de siècle d'interprétation.

S'amènent sur scène plusieurs membres d'une même famille, dont le plaisir se retrouver sur scène et de s'amuser en musique est évident. Ayant animé de nombreuses soirées, le directeur musical Pierre Bélanger, se prépare à faire entendre des pièces de musique rétro, disco et populaire, invitant à la danse. La foule semble apprécier ces embrassades, ces tournoiements, ces petits messages que l'on se dit à l'oreille.

On reconnaîtra dans l'interprétation de certaines pièces, la présence de cuivres, de vents et de cordes. Tout y passe. Du répertoire francophone au répertoire anglophone, se succèdent les interprétations qui font danser. Soulignons la voix juste des chanteuses qui s'y donnent à pleins poumons. On suspectera dans les doigts du claviériste Mathieu une ardeur rythmée dans la pièce "Piano Man" de Billy Joel. Denis s'amènera avec sa cornemuse et accompagnera Danielle qui suscite les frissons avec "Amazing Grace".

Un clin d'oeil à Nos Aïeux dont la chanson "Dégénération", partira le bal et suscitera dans la salle des applaudissements bien mérités. Un pot-pourri français, mettant en vedette des titres de Fugain à Piaf, soulèvera l'assemblée. L'interprétation de "Just A Gigolo" (triple swing), "Pretty Lady" (cha cha), "Boogie woogie" (rock) ainsi que les airs aussi connus et appréciés que "J'entends frapper" de Pagliaro ou "Dancing Queen" de Abba viendront réchauffer l'atmosphère déjà très à la fête.

En tout, plus d'une trentaine de pièces défileront au cours de cette soirée familiale où les succès de Boule Noire, Chicago, Doobie Brothers et bien d'autres furent au menu.

Lorsque Pierre Bélanger s'immisce dans la peau de Louis Armstrong, un impressionnant silence envahit la salle et, les yeux rivés vers la scène, plusieurs spectateurs tremblent d'émotion. Cette délicieuse, délicate attention qu'ils se sont offerte, restera pour ce groupe plus que familial, un moment d'une mémorable intensité, au bout de ces 25 années d'implication commune.