Une collaboration de Anne-Julie Asselin
Claude Dubois
18 octobre 2010 (QIM) – Dans son dernier spectacle Revu et incorrigible, Claude Dubois nous présente ses succès dans de nouveaux arrangements qui insufflent un peu de fraîcheur à ses plus anciennes créations. Il était de passage au Capitole le samedi 9 octobre.
Accompagné sur scène de deux musiciens - seulement deux diront certains - Dubois était vraiment bien entouré. Alain Sauvageau, excellent au piano, a fait un travail admirable aux arrangements. Si certains restaient plutôt fidèles à la version originale, d'autres étaient plus contemporains et redonnaient une seconde vie à des chansons cent fois entendues à la radio: "Femmes de rêve", "Tu peux pas", "Le blues du businessman" et "Besoin pour vivre", entre autres.
La violoniste Josée Aidans, quant à elle, interprétait avec brio une multitude d'effets musicaux: de subtils mais magnifiques pizzicatos dans "Si Dieu existe" et de très intenses glissandos dans "Tu peux pas", très swinguée sous son nouvel air.
Dubois semblait bien en forme et en voix, malgré quelques écarts de justesse qu'on lui pardonne. Presque chaque chanson suscitait une vague d'applaudissements chez les spectateurs ravis d'entendre les plus grands succès de l'artiste. Plusieurs des plus belles interprétations de la soirée se sont toutefois révélées être des chansons un peu moins connues, telles que "Le Labrador" et "J'ai souvenir encore", particulièrement touchante.
Pour reprendre les mots de l'artiste, « la mayonnaise a pogné » entre lui et le public, celui-ci répondant avec enthousiasme à ses appels à frapper des mains ou à chanter quelques vers. Il faut dire que la mise en scène se voulait simple, l'atmosphère presque à la bonne franquette. Avant l'entracte, Dubois a même invité sa fillette de 3 ans à venir chanter les premières paroles de "Comme un million de gens", avant de la laisser danser sur scène.
Claude Dubois présentera Revu et incorrigible le 9 novembre à Laval et le 12 décembre à Shawinigan.