Richard
Séguin

 Richard Séguin

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Richard Séguin 
Aussi connu sous --  
Naissance 1952   
Carrière professionnelle Depuis 1966   

La parution du véritable bijou d'anthologie "Ma demeure", à l'automne 2012, marquait quatre décennies de vie professionnelle, sans compter les années d'apprentissage, pour lui et sa soeur Marie-Claire, au fil de réunions familiales ou au sein de groupes de copains comme les Nochers ou la Nouvelle Frontière, formation avec laquelle ils allaient graver leurs premiers enregistrements.

C'est en 1972 que lui et Marie-Claire amorcent une démarche plus personnelle et plus approfondie. Les Séguin connaissent alors un succès enviable dans la mouvance de la contre-culture et des effluves hippies pendant quatre ans.

Après un trip d'amitié musicale avec Serge Fiori, projet qui prend la forme de "Deux cents nuits à l'heure" en 1977, il propose un premier album éponyme deux ans plus tard.

Sa rencontre avec la romancière et poète Louky Bersianik, dont il dit « Elle m'aura fait comprendre l'implication de l'écriture », constitue une étape cruciale dans le parcours du jeune homme. L'album "Trace et contraste", où il met en musique des textes de l'écrivaine, reçoit de nombreux prix dont trois au Festival de Spa pour la pièce "Chanson pour durer toujours".

Après un début de décennie à tourner au Québec, en Ontario ainsi qu'en Europe et dans le réseau des High Schools américains, il effectue un retour sur disque en 1985 avec "Double vie". Le son est plus rock, les guitares et les percussions plus en évidence et le propos plus percutant que jamais. "Gentil, gentil", "La raffinerie" et "Double vie" l'imposent auprès d'un nouveau public tandis que ses supporteurs y reconnaissent les propos engagés d'un homme sans concession. Encouragé sur cette voie résolument plus pop, il forme un nouveau groupe de jeunes musiciens sous la direction de la claviériste Hélène Dalair et prépare un nouveau répertoire autour de la chanson "Journée d'Amérique". L'album qui en résulte découle du thème de l'américanité à la façon de Kérouac: "L'ange vagabond", "Ici comme ailleurs", "Et tu marches"... Ses chansons comme sa propre démarche font de plus en plus appel à ce besoin d'espace. Il participe en novembre 1988 au Sommet de la francophonie qui se tient à Dakar, au Sénégal. L'été suivant, il retourne en France et en Belgique où il participe aux festivals des Francofolies de Larochelle et du Botanique de Bruxelles.

À l'été 1991, il retourne en studio pour enregistrer "Aux portes du matin" qui s'avère le complément parfait à "Journée d'Amérique". La trilogie est complétée par un document vidéo intitulé Sous un ciel immense et l'album "Vagabondage" où le troubadour reprend l'hymne d'une génération: "The Times They Are A-Changin'" de Bob Dylan, à la façon de Hugues Aufray.

Se retirant momentanément de la scène, Richard se fait producteur pour son ami J.F. Lamothe dont il produit et réalise "La rose des sables" pendant que chez nos voisins du sud, trois de ses chansons sont adaptées par l'artiste Gary U.S. Bond. Cette quasi sabbatique est aussi marquée d'une participation à l'événement et au disque "La Symphonie du Québec".

Les prochains albums se font plus intimes. "D'instinct" (avec "L'envie d'y croire", "Lettre à Zlata", "Le blues d'la rue" et "Rester debout") puis "Microclimat" ("Les p'tits pouvoirs", "M'entends-tu?", "Chevrolet 59" et la chanson "Il faut croire au bonheur", signée Eugène Lapierre, qui date de 1941) paru à l'automne 2000, résonnent comme une chronique des temps difficiles. Il prend alors le temps de s'imprégner du quotidien de sa communauté rurale, notamment le Sentier poétique de Saint-Venant, tout près des frontières américaines.

Parallèlement à la chanson, Richard s'exprime de plus en plus à travers la gravure. C'est d'ailleurs à partir de ses propres oeuvres qu'il avait illustré la pochette de "D'instinct". À l'automne 2002, il tient sa première exposition.

Richard demeure disponible pour donner un coup de main à ceux qui abordent le métier de la chanson. Il parraine notamment le Festival en chanson de Petite-Vallée et se fait porte-parole du ROSEQ en plus d'offrir une chanson thème à la coalition Eau Secours.

Pour "Lettres ouvertes", il décide d'adopter la forme épistolaire pour livrer ses message non pas au monde comme il avait l'habitude de le faire mais en s'adressant directement à diverses personnes, souvent des proches, et à travers elles à chacun de nous. Invité à se joindre au collectif des "Douze hommes rapaillés", il est enthousiasmé par l'idée de célébrer les mots de Gaston Miron.

En août 2009, c'est à son tour d'unir sa voix aux 415 choristes de la Semaine internationale de la chanson dans un spectacle rendant hommage à son répertoire et dont témoigne "Séguin et le Grand Choeur".

La fin de la décennie est également l'occasion de « marcher ses nouvelles chansons » qui verront le jour à l'hiver 2011. Plus dylanien que jamais, Richard retrouve son harmonica et concocte ses prochaines réflexions "De colères et d'espoir", tentant à sa façon de ralentir le système qui s'engage sur une pente douteuse. « Marcher c'est tourner le dos aux exigences d'un rendement qu'on nous impose » peut-on lire dans son mot de bienvenue en "Appalaches".

Mais déjà ses amis, dont l'auteure Micheline Bleau, et la recherchiste Élisabeth Gagnon s'affairent à réunir les éléments du projet "Richard Séguin: Ma demeure" qui marquera son soixantième anniversaire et les 40 ans de "Som Seguin"!

On peut visiter le site officiel de Richard Séguin.