Claude
Lafrance

 Claude Lafrance

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Claude Lafrance 
Aussi connu sous --  
Naissance 1948   
Carrière professionnelle Depuis 1968   

Le guitariste et chanteur Claude Lafrance débute sa carrière au Saguenay / Lac St-Jean, son pays d'origine, à la fin des années 60. Avec Michel McLean, un compère qui deviendra son partenaire de scène pendant plusieurs années, ils se produisent régulièrement dans le circuit des boîtes à chansons de la région puis se rendent à Québec et à Montréal où ils ne tardent pas à être adoptés par le milieu chansonnier alors en pleine effervescence.

Les deux musiciens sont remarqués par Robert Charlebois qui les invite à se joindre à son équipe pendant quelques mois. En 1971, le duo grave un premier disque pour la maison Zodiaque, nouvellement créée, sous le nom des Karrik. "Au chant de l'alouette", une chanson du répertoire traditionnel popularisée quelques années auparavant par les Cailloux, connaît un succès inespéré et les propulse parmi les vedettes de la chanson québécoise. Après une demie-douzaine de succès populaires et deux albums, le duo se sépare à l'issue d'une tournée canadienne, l'année suivante.

Claude fait ensuite équipe avec la chanteuse Louise Forestier pour qui il arrange plusieurs chansons tant du répertoire traditionnel ("Dans la prison de Londres", "L'hirondelle") que des créations originales, dans le style folk-rock à la québécoise. Sa participation est aisément identifiable à sa voix basse et au son de sa guitare acoustique à 12 cordes. Les pièces instrumentales "L'ascendant" et "Les Montréalais" notamment sont signées Lafrance. À la même époque, le tandem Claude Lafrance et Jacques Perron (anciennement de Vos Voisins) participe à divers enregistrements dont ceux de Pauline Julien et de Georges Langford.

C'est imprégné de l'esprit des Îles-de-la-Madeleine que Claude propose son premier album en solo "Une belle soirée", en 1977. Il y reprend un titre de Georges Langford "Le tour des maisons", un classique de Lawrence Lepage "Monsieur Marcoux" et une adaptation du thème traditionnel qu'avait aussi chanté Louise Forestier: "De bon matin" qui connaît une certaine popularité. Suite à cette réalisation, le musicien se fait plus discret et on perd sa trace jusqu'au début du siècle suivant quand il retrouve Michel McLean le temps d'une soirée mémorable, en 2003.

Ayant repris goût à la scène et au travail de studio, il s'implique à titre de musicien et d'arrangeur dans le projet "L'Horloge sans temps" qui réunit plusieurs artistes connus interprétant une sélection de chansons à répondre sur accompagnements country, à l'occasion de la période des Fêtes 2003. Lui-même y chante le titre "Pour boire il faut vendre" et contribue aux voix d'appoint sur quelques autres reprises. Poursuivant sur cet élan, il lance un DC intitulé "File la vie" où de nouvelles chansons comme "Dimanche chaud soir" ou "Lettre à mon fils" côtoient des adaptations inusitées d'autres standards séculaires ("La Madelon", "Sur la grand côte", "Les p'tits St-Pierre") au printemps suivant.