Marie-Pier
Perreault

 Marie-Pier Perreault

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Marie-Pier Perreault 
Aussi connue sous --  
Naissance 1989   
Carrière professionnelle Depuis 2001   

Après avoir prêté sa voix à plusieurs des standards de la chanson québécoise sur son second album, Marie-Pier Perreault revenait à un répertoire plus personnalisé sur "J'oublierai", son troisième effort, à l'automne 2007. Outre l'apport de ses proches collaborateurs Marc Bonneau, Frédérick Baron et Christian-Marc Gendron, elle fait appel aux talents de Florence K, Maritza Bossé-Pelchat, Catherine Major et Nelson Mainville. Le contraste avec le précédent "Où la route mène"démontre une volonté ferme tant de sa part que de la maison Disques Artiste, qui a misé sur elle dès le début, de personnaliser le répertoire.

On l'a constaté à plusieurs reprises, le métier d'interprète n'est pas de tout repos et, sauf exception, il exige autant de patience que d'efforts. Malgré son très jeune âge, Marie-Pier, n'est pas une nouvelle venue. À neuf ans, elle remportait un concours de chant et passait à la populaire émission télévisée Le Point J. À douze, elle proposait un premier album intitulé "Parlez-moi" avec l'apport de collaborateurs comme Sylvain Cossette et Catherine Durand. Un peu plus tard, elle prenait la route en première partie de la tournée Un monde à l'envers de Bruno Pelletier. Sur scène, en plus de ses chansons et d'un choix de reprises personnalisées, la jeune artiste fait alors place à quelques lectures de textes poétiques.

Deux ans plus tard, en septembre 2004, elle retourne en studio pour l'enregistrement de "Où la route mène", album où elle s'approprie avec assurance onze de ses chansons préférées, autour d'un titre original de Daniel Lavoie: "Ce que je ne veux pas". Les observateurs de la scène musicale ont peine à croire que l'adolescente âgée d'à peine quinze ans ait choisi ce florilège de refrains dont plusieurs ont deux fois son âge. Non seulement y interprète-t-elle des airs qui sont imprimés dans les mémoires, mais elle le fait à sa façon. Secouant un peu la forme de ses coups de coeur, tout comme les Bel Canto l'avaient fait en leur temps avec Jean-Pierre Ferland ou Offenbach avec Édith Piaf, Marie-Pier procède selon son instinct et non en se référant aux sonorités formatées. Ses remerciements à son réalisateur «...pour avoir compris mon son, où j'étais rendue et ce que mes oreilles voulaient entendre!!!!» que l'on retrouve au dos du livret du DC en disent long sur la conviction de sa démarche. Avis aux faiseurs d'idoles et d'image!

Après les relectures énergiques de "Pourquoi chanter", "Mammy Blue", "Vivre en amour"ou celles plus tendres de "Y'a pas deux chansons pareilles", "La légende du cheval blanc" et son interprétation en grande partie a capella de "La complainte du phoque en Alaska", elle ne tarde pas à reprendre son parcours bien contemporain et propose "J'oublierai", en octobre 2007. Sa chanson "De fil en aiguille", composition du tandem Baron/Major, est choisie pour l'album "Piano féminin", produit au profit de la Fondation du cancer du sein du Québec quelques mois plus tard.

On peut visiter le site officiel de Marie-Pier Perreault.