Michel
Forrest

 Michel Forrest

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Michel Forrest 
Aussi connu sous --  
Naissance 1954   
Carrière professionnelle Depuis 1974   

Patience et longueur de temps font plus que force et que rage, a écrit Jean de La Fontaine en épilogue d'une fable. Probablement que Michel Forrest, Montréalais de naissance et citoyen du monde par choix, a compris que le rôle d'un artiste est de prendre sa place progressivement dans le panorama musical. Il sait créer des chansons inspirées de la québécitude des années 2000 mais toujours élaborées sur des arrangements spécialement bien fignolés, sur des rythmes variés pouvant toucher un large public. Et s'il affirme que sa principale influence reste le Français Renaud, on peut également débusquer certaines accointances avec le Capitaine Nô ou Gaston Mandeville.

Michel naît dans la grande ville au milieu des années cinquante mais vivra une vingtaine d'années dans le Bas Saint-Laurent avant d'aller voir un peu partout s'il y est. Ses nombreux voyages, récents comme plus anciens, lui forment l'oreille. À l'adolescence, il suit des cours de flûte, possiblement influencé par Ian Anderson de Jethro Tull, apprend le piano, le saxophone et la composition. Vivant sa passion avec la même fougue que celle qui anime sa vie, il s'associe au fil des ans à plusieurs groupes aux noms fort colorés comme La Virgule, B.S. Inc. et Les Imbéciles heureux. Encore aujourd'hui, il est membre de la formation Les Dilettantes qui donne dans un rock éclectique.

Histoire de se mesurer à ses pairs, Michel participe à plusieurs festivals dont celui de Petite-Vallée en Gaspésie à l'été 1997 où il est finaliste. Cette année-là, c'est Daniel Boucher qui a raflé la palme.

"Exigeant", autoproduit et lancé au printemps 2007, est son quatrième DC de chansons. Comportant la particularité d'être parsemé de compositions écrites au cours des vingt-cinq dernières années, celles-ci furent arrangées et réalisées par Marc Bélanger. Il faut dire que les oeuvres de cet album, y compris deux pièces instrumentales, nous plongent dans plusieurs univers et les thèmes savent parfaitement évoquer les vicissitudes du quotidien, avec des pointes de lucidité, d'humour et de tendresse.

Une surprise de taille: le treizième titre, une adaptation libre d'une pièce fondatrice du rock progressif de 1969, du répertoire de King Crimson! "La cour du Roi chromé", un clin d'oeil à un certain passé pas si lointain.

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