Yvan
Ouellet

 Yvan Ouellet

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Yvan Ouellet 
Aussi connu sous --  
Naissance N/D   
Carrière professionnelle Depuis 1972   

Le pianiste et compositeur Yvan Ouellet a participé pleinement à l'effervescence musicale québécoise des années 70 et on doit se féliciter que sa musique puisse être à nouveau disponible, trois décennies après la parution de son unique album, en 1979. Heureusement, d'autres traces de sa virtuosité subsistent au gré de diverses collaborations qui ont parsemé son chemin, tout au long des années 70.

La plus marquante de ces contributions s'avère être l'une de ses premières: le pianiste est en effet le complice musical de Claude Gauthier à l'occasion de l'enregistrement de son mémorable chef-d'oeuvre "Le plus beau voyage", en 1972. La même année, Yvan collabore à un album charnière de la chanson pop québécoise: on le retrouve parmi les musiciens du sous-estimé "Fluffy" de Donald Lautrec, microsillon qui annonçait le renouvellement des palmarès en pavant la voie à Beau Dommage et aux futures initiatives d'un Luc Plamondon.

Mais déjà le claviériste était ailleurs. Ayant joint le Ville Émard Blues Band (VEBB), il y contribue à la création de Raôul Duguay "Le chemin" qui sera également reprise sur le premier album du flamboyant poète-pĥilosophe. Yvan fréquente aussi la cellule Toubabou avec qui il a l'occasion de se produire au spectacle de clôture de la Superfrancofête, à Québec, le 24 août 1974. Sa pièce "Oasis" aura l'honneur d'être entendue en ouverture le l'album "Le blé et le mil" qui témoigne de l'événement. C'est également avec Toubabou qu'il enregistre la première version du "Chant des choses", pièce titre de son futur album.

Dans la seconde moitié des années 70, Yvan Ouellet reprend son rôle de musicien accompagnateur, métier qui était le sien avant qu'il ne joigne le VEBB. On le retrouve aux côtés de Monique Leyrac, Yvon Deschamps, Marie-Claire Séguin et plusieurs autres. C'est à l'initiative du bassiste Yves Laferrière, un ancien collègue du collectif, qu'Yvan entreprend l'enregistrement qui deviendra son seul 33 tours, en grande partie instrumental, en 1979. Avec l'aide de Laferrière et d'autres ex-membres de Contraction, il propose une musique aux colorations jazzées et progressives, où ses compositions voisinent des apports de Duguay, Vigneault, des Beatles (une version instrumentale déroutante de "The Fool On The Hill") ou de Charles D'Orléans!

S'étant éloigné de la vie publique peu après la sortie de l'album, il collaborera par la suite à quelques projets de façon ponctuelle. Le musicien a l'occasion de voir sa musique appréciée à nouveau trente ans plus tard, quand la maison ProgresSon procède à la remastérisation de "Le chant des choses", au début 2009.