Marie-Chantal
Toupin

 Marie-Chantal Toupin

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Parcours

Notes biographiques
Nom véritable Chantal Toupin 
Aussi connue sous --  
Naissance 1971   
Carrière professionnelle Depuis 1997   

Marie-Chantal Toupin a le rock dans la peau. Et comme tous les rockers, elle sait aussi laisser place à la tendresse. Plus le temps passe, plus les gens sont à même de connaître et d'apprécier cette fougueuse interprète qui a débuté sa carrière avec l'éclat de l'insolence et mène sa barque comme elle l'entend.

Déjà sur les bancs de l'école Marie-Chantal était rebelle et elle avait appris à s'exprimer en chantant. Des années plus tard, alors qu'elle est à l'emploi d'une succursale bancaire, on l'invite à chanter devant les participants à un congrès des employés de cette institution. Soirée réussie, piqûre assurée. Ce sera son premier pas vers le monde professionnel de la musique.

C'est d'abord la maison de disques Tacca qui lui ouvre les portes de la chanson pop. Son album "Après tout", lancé en 1997, tourne peu à la radio... jusqu'au printemps suivant. Son deuxième extrait "Droit dans les yeux" soulève alors une curiosité certaine, suite à une controverse autour d'un panneau promotionnel Regarde-moi droit dans les yeux! installé près du pont Jacques-Cartier, à Montréal. Celui-ci est bientôt la cible de vandales et cumule les commentaires partagés. Visiblement le regard de plusieurs se porte ailleurs, la belle affichant une tenue à contre-emploi, le propos de "Droit dans les yeux" se voulant justement une réplique au regard des autres! D'ailleurs, plusieurs chansons moins médiatisées comportent leur part de rébellion: "Laisse-moi", "Jeux de pouvoir" par exemple, ou "Requiem pour un con" de Serge Gainsbourg.

Après une éclipse partielle, la chanteuse passe chez les disques TOX où elle prépare son second album "Marie-Chantal Toupin", aux sonorités beaucoup plus rock, pour l'automne 2000. L'imagerie du livret dénote son goût pour la moto, bien en phase avec ce genre musical. La première pièce de l'album "Jusqu'à demain" est d'ailleurs une des plus pesantes de l'album avec "J'veux que tu saches" et "Je suis comme je suis", chanson de Jacques Prévert que chantait naguère Juliette Greco et la chanson "Comment j'pourrais te l'dire" en fait, aux yeux du public, la nouvelle Marjo. D'autres plages présentent une facette plus douce, mais toujours affirmative, comme "Les faits contraires" de Jean Hould, interprétée en duo avec Boom Desjardins du groupe La Chicane.

Mais la rockeuse est loin de s'asseoir sur ses lauriers. Après une tournée de près de 150 villes, elle se remet à l'ouvrage et concocte un troisième disque. Après sept mois de travail "Maudit bordel" voit le jour en février 2003. Outre la chanson titre, une collaboration de Pier Béland, "L'amour le vrai" que lui a écrit Robert Charlebois et plusieurs compositions de son complice Claude Sénécal, Marie-Chantal y livre en versions électrique et acoustique deux reprises de "Non je ne regrette rien" où sa voix affiche de troublantes ressemblances avec celle de Piaf.

Tout en s'impliquant auprès de causes altruistes, entre autres la Fondation Rêves d'enfants et la Fédération québécoise du cancer, la chanteuse et son complice le producteur Eduardo Da Costa mettent sur pied la maison de disques La Québécoise, laquelle deviendra la nouvelle étiquette de l'artiste. Une première chanson: "Naître", écrite par Roger Tabra, parait d'abord à l'hiver 2005, suivie en mars de l'album "Non négociable". Parmi les autres collaborateurs à ce disque, on remarque les noms de Paul Daraîche et François Vaillant, Andrée Watters et Styve Bolduc, Rick Allison, Josée Beauchesne, Jean-Paul Dréau et Zoé Gilbert.

Marie-Chantal elle-même signe le texte de "Cette mélodie" avec l'aide de ses fidèles collaborateurs Guy Tourville et Claude Sénécal, également réalisateur et arrangeurs de l'album. "Tout effacer", une autre composition de Marie-Chantal et une des pièces fortes de l'album, est toutefois réalisée par Claude Mégo Lemay, collaborateur attitré de Céline Dion tout comme le violoniste Jean Seb qui a déjà participé à l'équipe Toupin. Le répertoire de la chanteuse conserve l'équilibre atteint sur l'album précédant, les refrains rock tels "Jamais assez", "Toutes les mêmes" s'y mêlant aux très douces ballades que sont "Un endroit où pleurer" ou une reprise toute en nuances de "Ayoye", le classique du groupe Offenbach. Elle se mesurera à nouveau au répertoire du groupe deux ans plus tard pour l'album hommage "Les jalouses du blues" où on la retrouve aux côtés de personnalités aussi différentes que Martine St-Clair, Patsy Gallant, Melissa Auf Der Maur ou Angel Forest.

En septembre 2008, Marie-Chantal propose son nouvel album "À distance" qui compte parmi ses parolières Karine Nguyen, Marjo et Nanette Workman. Encore une fois, l'énergie et la douceur sont les deux facettes d'une même passion

On peut visiter le site officiel de Marie-Chantal Toupin.