Nom véritable | Alexandre Belliard |
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Aussi connu sous | -- |
Naissance | 1976 |
Carrière professionnelle | Depuis 1995 |
Après trois albums en cinq ans, Alexandre Belliard entreprend de présenter sous un jour nouveau l'histoire de l'Amérique francophone. Le premier tome du projet "Légendes d'un peuple", titre inspiré de l'oeuvre majeure du poète Louis Fréchette, cette exploration en chansons de notre histoire, allie les adaptations de texte historiques et les oeuvres inédites de l'auteur-compositeur-interprète.
Citant parmi ses influences autant Renaud, Fred Fortin ou le groupe français Noir Désir que le poète Denis Vanier dès la parution de son premier album, Alexandre est un cas à part dans notre paysage musical. Ayant passé à deux cheveux de l'aventure Star Académie, il décidait de créer sa maison de production, les Disques Gavroche, tout en voyant ses albums promus par la maison Musicor qu'il avait pourtant égratignée dans une de ses chansons.
Plusieurs thèmes lui sont déjà inspirés par sa fibre contestataire, comme le Québec ne tardera pas à le remarquer. Avec le réalisateur Hugo Perreault, ex-membre d'Okoumé et musicien aux multiples talents, il produit son premier DC "Piège à con", paru début mars 2005.
Alex n'hésite pas à s'en prendre à la politique via "Les affaires étranges", aux milieux de l'information avec "Attaque multimédia", voire au père céleste dans "Dieu mort ou vif". C'est toutefois la chanson "Laisse-moi pas tranquille" qui le fait découvrir d'un plus large public.
Nominé à tous les prix ou presque pour la saison 2005, il est officialisé Sacré Talent et se mérite le prix Acadie Rideau en février 2006. Un jour, il rencontre Jim Corcoran et celui-ci lui confie un de ses textes "T'as pas à m'en parler" dont le jeune artiste n'avait jamais entendu l'interprétation de son auteur. La chanson sera incluse au second album d'Alexandre "Demain... la peur".
Si son sens mélodique et son background musical l'apparentent à un Alain Simard ou à un Vincent Vallières, certains de ses textes le classent visiblement parmi les rebelles à la Jean Leloup. Se posant toujours des questions sur ce qui attend l'humanité dans "La chute de l'homme", "Demain... la peur" ou "Poséidon", Alexandre ne craint pas d'emprunter les sentiers de prédécesseurs fort légitimes avec "Rimbaud d'enfer" et "La chanson à Renaud".
Une tournée des collèges en marge de l'initiative de Gaétan Dostie L'anthologie des poètes disparus, en 2008, et la rencontre d'un nouveau complice, François Tétreault de l'Agence Virgule2, l'amènent à collaborer avec le réalisateur Éric Goulet pour son troisième album, à l'été 2010. L'inspiration lui vient cette fois de situations plus intimes, notamment le décès d'êtres chers, qui suscitent plusieurs des réflexions à l'origine de "Des fantômes, des étoiles", son troisième opus sous l'image du dieu égyptien Thôt.
Si les sujets portant à réflexion sont innombrables, c'est toutefois le cul-de-sac politique qui retient davantage son attention au cours de la décennie 2010. Inscrivant ses propres réflexions sur l'apport de "Callières - La Grande Paix de Montréal", "Papineau" ou "Marie Rollet" entre celles de Louis Fréchette, François-Xavier Garneau, Michèle Lalonde ou Joséphine Bacon, le disque évoque à la fois une démarche artisanale ancestrale et l'esthétique des albums faits maison de jadis. Devra-t-on poser la question d'une culture amenée à prendre le maquis?
On peut visiter la page Facebook d'Alexandre Belliard.
Le site Légendes d'un peuple est également à conseiller.